Bien du plaisir à la Tournée Sports Experts
Une vingtaine d’adeptes de tennis ont pris part hier soir à la 16e Tournée Sports Experts Banque Nationale de passage à Beauceville pour la deuxième année consécutive. Lors de cette session gratuite organisée par Tennis Québec, les participants ont bénéficié de nombreux conseils techniques tout en s’amusant lors de défis et de concours d’habileté.
La tournée est pilotée par Pierre Lacroix, instructeur de tennis au Centre Roussin et au Centre Jean-Claude Robillard, a offert la session dans une ambiance décontractée et conviviale. « Le but de la soirée est d’avoir du plaisir, de jouer et de faire des jeux de tennis. Lorsque les gens voient la caravane, ils sont contents de nous voir. C’est agréable. Ils savent qu’on est là pour s’amuser », lance le pro.
De plus, cette session s’adresse à tous les niveaux tant chez les enfants que les adultes. « C’est intéressant, on a les gens qui jouent déjà au tennis puis la relève, de futurs champions. Parfois, on en voit de très jeunes qui ont du talent », indique Pierre, qui en est à sa deuxième présence avec la Tournée Sports Experts.
Après quelques jeux d’habiletés, les participants ont eu le privilège d’essayer 56 nouveaux modèles de raquettes Babolat, Head, Prince, Tecno-Pro et Wilson. Puis, pour remercier les joueurs de leur participation, des prix de présence ont été tirés au hasard après la session.
Un guide du participant ainsi qu’un magazine Tennis Mag étaient offerts gratuitement à ceux qui le désiraient. Ainsi, les participants pouvaient en apprendre davantage sur les différentes facettes de ce sport de raquette.
Chacun des participants a rempli un coupon d’inscription afin d’espérer remporter l’un des nombreux prix offerts dans le cadre de la tournée.
Une vaste tournée
De juin à septembre, M. Lacroix accompagné de sa conjointe, Diane, sillonnera les quatre coins du Québec dans le cadre de cette Tournée Sports Experts. Au cours de l’été, il offrira ses sessions de tennis dans quelque 70 localités de la province et même jusqu’à Chandler en Gaspésie et Edmundston au Nouveau-Brunswick. « C’est une très belle activité. Je rencontre des gens sympathiques partout. On est très bien accueilli », raconte Pierre
La piqûre du tennis
Ancien sauteur à la perche pour l’équipe du Québec, M. Roy jugeait que l’athlétisme était un peu trop exigeant, il se cherchait un nouveau sport. C’est alors qu’il a découvert le tennis à 19 ans grâce à un ami. « J’ai attrapé la piqûre », lance Pierre assailli par les moustiques.
« J’ai appris très tard. Il y a bien des jeunes qui, dès l’âge de 14 ou 16 ans, croient qu’il est trop tard pour commencer à apprendre le tennis. Il n’est jamais trop tard. Ce n’est qu’à l’âge de 50 ans que je suis devenu instructeur de tennis, et ce, tout à fait par hasard », ajoute-t-il.
Alors jouant avec son frère au parc Jarry, il a été accosté par une personne distribuant un pamphlet pour devenir instructeur de tennis. Incrédule, Pierre a demandé à cette personne comment un quinquagénaire pouvait devenir enseigné ce sport. Il lui a répondu que des joueurs plus âgés préfèrent apprendre en compagnie d’instructeurs de leur âge. Il a donc fait paraître une annonce gratuite dans le journal local, puis on l’a contacté pour un emploi comme instructeur, et ce, même sans expérience. Tout un changement de carrière pour celui qui a géré un magasin de sport et a œuvré en pétrochimie. « Depuis ce temps-là, c’est le bonheur. Il n’est jamais trop tard dans la vie pour jouer au tennis et pour changer de carrière. Je travaille à temps plein et j’adore cela », raconte M. Lacroix.
Connaissez vous le soft tennis ?
Pierre est donc instructeur dans l’est de Montréal et est responsable du programme récré-tennis destiné pour la clientèle jeunesse et les aînés. Il dit avoir aimé développer le soft tennis. Cela se joue avec quatre joueurs sur un terrain de badminton et d’une balle en mousse. Les effets de cette balle sont amplifiés par rapport à une balle de tennis normal ou dépressurisé. De plus, cette activité se pratique dans un contexte plus social et moins compétitif.
Par ailleurs, le soft tennis est beaucoup moins exigeant sur les articulations que le tennis. Les adeptes peuvent donc continuer à pratiquer leur sport favori avec des risques de blessures en moins. « Il y a des gens qui ne pouvaient plus jouer au badminton, au tennis ni à d’autres sports d’ailleurs. Ils avaient presque abandonné l’idée de faire du sport. On est quatre sur le terrain de badminton et il y a donc moins d’effort physique. Les gens aiment cela et s’amusent », lance Pierre.
Pierre est accompagné à sa gauche de sa conjointe, Diane,
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