Le hockey mineur de Saint-Georges dit « non » à l'intimidation
Votre enfant joue au hockey et se dit victime d'intimidation, sachez que l'association des joueurs de hockey mineur de Saint-Georges (AJHMSG) a un protocole pour contrer ce phénomène.
Un de nos journalistes du groupe Néomédia parlait dernièrement d'intimidation au hockey mineur dans l'un de ses textes. Si jamais un tel phénomène se produisait à Saint-Georges, qu'elles seraient les ressources déployées par l'AJHMSG ?
« Tolérance Zéro »
Pour le président de l'AJHMSG, Mario Rodrigue, c'est sans équivoque. « C'est tolérance zéro en ce qui a trait à l'intimidation. Que ce soit parent-joueur, entraîneur-joueur, parent-entraîneur ou avec un arbitre... nommez le cas que vous voulez, c'est tolérance zéro. L'intimation, ce n'est pas du hockey », déclare-t-il.
Le directeur technique, Éric Turcotte, croit que la prévention est tout d'abord la première arme pour contrer ce problème. « Chaque année, tous les parents, tous les joueurs et tous les entraîneurs sont rencontrés pour leur expliquer les conséquences de l'intimidation. Chaque entraîneur est soumis à une analyse de son casier judiciaire, et ce, à chaque début de saison. Si jamais quelqu'un est reconnu coupable d'intimidation, il pourrait être suspendu, banni de l'entourage de l'équipe et également de l'aréna », mentionne M. Turcotte.
Un membre de l'AJHMSG n'est pas à l'abri. « Si un cas est signalé et met en cause un membre de l'association, il sera immédiatement retiré du processus », ajoute le président.
Si Jamais...
Les deux hommes n'ont jamais eu de cas notoire d'intimidation, mais si c'était le cas, voici la démarche. « Ce qui est dangereux, c'est que c'est caché. Nous donnons la chance à toutes les parties de s'exprimer, et ce, de façon confidentielle. Nous enquêtons avec le réseau de contacts dans l'entourage de l'équipe. Si nous avons un doute raisonnable, nous allons agir avec des sanctions punitives. Nous agissons comme un juge », affirme le directeur technique.
Tout dépend de la gravité des choses, mais le pardon n'est pas impossible. « On est tous des êtres humains et l'erreur est humaine. Si nous analysons que c'est une erreur de jugement et que c’était sans mauvaises intentions, la personne pourrait être pardonnée », dit le Président.
Et si jamais un entraîneur était reconnu coupable d'intimidation ? « Il ne sera plus dans notre système à Saint-Georges et le hockey est un petit monde. Il pourrait être entraîneur ailleurs bien sûr, mais nous allons parler à la nouvelle organisation qui lui fera confiance pour protéger les jeunes hockeyeurs. Les cas problèmes sont très souvent discutés dans les réunions de Hockey Québec », raconte Mario Rodrigue.
La ligne peut parfois être mince pour un entraîneur entre la critique et l'intimidation. « Si un entraîneur agit comme un bon père de famille, c'est correct. C'est ce que l'on demande à tous nos entraîneurs. Si c'était ton enfant, tu agirais comment avec lui », questionne M. Turcotte.
La police peut également être appelée à l'aide par l'AJHMSG. « Plusieurs policiers ont des enfants qui jouent ici à Saint-Georges et nous n'hésitons pas à leur demander conseil. Si quelqu'un vient souvent dans l'aréna et nous trouvons qu'il semble louche, ils vont enquêter. Les policiers nous appuient dans nos démarches », soutient le président.
Les deux hommes concluent en mentionnant que la porte est toujours ouverte. « S’il y a un problème, nous allons travailler pour le résoudre. Faites-nous confiance. »
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