« J'essaie d'être meilleur chaque jour » — Jean-Philippe Maranda
L’athlète paralympique originaire de Notre-Dame-des-Pins, Jean-Philippe Maranda essaie toujours d'être le meilleur que ce soit d'être un meilleur athlète ou tout simplement d'être une meilleure personne.
C'est dans cette optique qu'il a accepté d'être le président d'honneur de la Grande collecte Moisson Beauce. « Quand je peux aider, je le fais. J'aime m'impliquer dans la société. Je suis une personnalité publique et je peux en profiter pour en faire passer un message. J'ai beaucoup obtenu de soutien dans ma vie et je crois qu’il soit normal que je redonne », mentionne le sympathique athlète.
En préparation pour la saison
Maranda revient d'un camp d'entraînement qui s'est déroulé en Floride. « L'an dernier, j'avais de bons temps, mais c'était plus instinctif. J’ai alors beaucoup travaillé sur ma technique au camp. Je vous avoue que jusqu'à présent je vois surtout la différence sur les longues distances. Je vais avoir plus d'endurance et j'aurai un mouvement plus rapide. Je serai un meilleur coureur », affirme celui qui est classé au troisième rang mondial.
Celui-ci partira pour la Suisse le 25 mai pour participer au championnat de la Suisse. « Il s'agit d'une étape de qualification importante pour le Championnat du monde. Je devrai être en grande forme » mentionne celui qu'on surnomme JP.
Les Paranpan AM disputés à Toronto du 2 au 5 août et le Championnat du monde à la fin octobre au Qatar. « Le Championnat du monde n’est pas facile cette année. Il s'agit de la piste la plus rapide du monde. Mon objectif cette année est de descendre en bas des 50 secondes aux 400 mètres. Si je réussis un temps comme ça, je m'assure d'un podium. Je suis un éternel insatisfait, je vais me trouver un autre défi si je le réussis », déclare Maranda accompagné d'un rire sincère.
Pour conclure, est-ce que l'objectif de Jean-Philippe Maranda est d'être une meilleure personne demain qu'elle l'est aujourd'hui ? L'homme répond d'abord par l'affirmative d'un signe de tête. « Effectivement, c'est mon but. Mon entraîneur Jean Laroche a mes temps de l'an dernier et on compare chaque jour les résultats. Dans ma tête, je veux toujours me battre. Dans ma vie en général, j'agis de la même façon. Je ne réussis peut-être pas chaque jour, mais j'ai la volonté de le faire », conclut l'inspirant sportif.
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