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« La boxe m'a choisi, mais j'ai également choisi la boxe » — Kévin Bizier

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20 avril 2015
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Gabriel Gignac
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Par Gabriel Gignac, Journaliste

Le boxeur Kévin Bizier, dont la famille est originaire de Bellechasse, pourrait être appelé n'importe quand pour disputer un combat de championnat du monde. L'athlète a peut-être choisi son sport, mais celui-ci l'a également choisi.

Tout le monde croit que Kévin Bizier est né avec une paire de gants de boxe dans les mains, mais celui-ci avoue que ce n'est pas le cas. « Mon père tripait beaucoup sur le karaté et il faisait partie de la grande lignée des vieux de la vieille qui pratiquait ce sport. J'ai donc fait du karaté dès l'âge de quatre ans, et ce, jusqu'à 12 ans. J'ai réussi à obtenir la prestigieuse ceinture noire, j'étais bon. J'ai par la suite essayé la boxe et j'ai vraiment adoré ce sport que je n'ai jamais quitté par la suite », mentionne le sympathique combattant qui a toujours été un athlète naturel dans les sports de combat.

Celui-ci avait pour idole les boxeurs Arturo Gatti et Oscar de la Hoya. « J'aimais le côté bagarreur de Gatti, son côté féroce. Pour de la Hoya, il était le meilleur boxeur de l’époque et j'aimais son style », dit-il.

Rémi Bizier, le père de Kévin dont les comparaisons avec Mickey l'entraîneur de Rocky Balboa sont nombreuses, a toujours entraîné son garçon. Quelle est la relation entre le père et le fils ? « Mon père a toujours été dur avec moi dans les entraînements. Il parle plus des défauts que des qualités, mais c'est probablement les raisons de mon succès. Nous avons une belle complicité, on parle beaucoup de boxe même en dehors des entraînements et on s'obstine beaucoup. Nous sommes deux passionnés. C'est ça avoir un père-entraîneur », ricane-t-il en prenant le temps de mentionner que tout le monde a fait de la boxe dans sa famille sauf sa mère. « Ma sœur a fait de la boxe, mon frère est entraîneur, mon père ne parle que de ça. Le nom Bizier est synonyme de boxe », ajoute-t-il.

Celui-ci est fier de sa carrière jusqu'à présent, mais jamais il n'aurait pensé atteindre ces sommets. « J'ai eu une superbe carrière amateur. J'ai affronté les meilleurs au monde. Quand j'ai fait le saut chez les professionnels, j'étais déjà impressionné de mon accomplissement J'ai d'ailleurs travaillé très fort sur mon physique, car les gars étaient pas mal plus gros. Il y a eu également eu des moments difficiles surtout après le combat contre Lanardo Tyler où je n’ai eu aucun combat pendant plusieurs mois. Toutefois, je n'ai jamais abandonné. Ma carrière est à mon image, je n'abandonne pas malgré les embuches », déclare Bizier qui voit son sport comme une compétition contre lui-même.

Après cette victoire contre Tyler, l'athlète révèle qu'il a dû sacrifier sa maison à Montréal. « Il n'y avait pas d'argent qui rentrait dans le compte. J'ai fait ce sacrifice. J'ai trouvé ça très difficile », avoue celui qui envisage une carrière d'entraîneur lorsqu'il prendra sa retraite dans un futur lointain.

En 26 duels chez les professionnels, le combattant n'a connu que deux défaites. Est-ce que celui-ci croit que nous mettons trop d'accent sur les défaites ? « Absolument, surtout au Québec. La pression du combattant n'est pas facile. Je vous dirais que même aujourd'hui je dois apprendre à gérer cette pression. Tu ne veux pas juste prouver à toi-même et à ton adversaire que tu es le meilleur, tu veux le prouver à tout le monde. Une défaite, c'est une défaite, l'important c'est comment tu rebondis », affirme celui qui croit que la boxe l'a choisi, mais qui a également choisi la boxe.

De futurs boxeurs ?

Quelles sont les trois clés pour devenir un bon boxeur selon Kévin Bizier ? « C'est très simple. Faites-le avec passion et entraînez-vous fort deux fois plutôt qu'une », mentionne l'athlète.

Est-ce que ses enfants pourraient devenir des boxeurs ? « J'ai un garçon et une fille et s'ils le veulent, je ne les empêcherai pas de faire de la boxe. Ils vont pratiquer différents sports et ils choisiront leurs passions. Je vais les encourager dans ce qu'ils choisiront », raconte le pugiliste avec le sourire.

Bizier conclut en mentionnant qu'il attend son combat de championnat du monde. « Je suis prêt n'importe quand. Un jour je serai obligé de monter de catégorie de poids. Quand, je ne le sais pas, mais ça va arriver. Mon but est de devenir champion du monde. Je vais attendre les ouvertures et quand je les verrai, moi et mon équipe allons frapper », conclut le boxeur.

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