Bianca Beaulieu : 42 ans et professionnelle de fitness
L'athlète de fitness Bianca Beaulieu a aujourd'hui 42 ans et celle-ci est professionnelle dans le monde du fitness. L'athlète, qui était de passage à Saint-Georges dernièrement, a accepté de raconter son histoire.
Beaulieu raconte qu'elle a toujours été active physiquement en pratiquant notamment le biathlon. «Je n'ai jamais vraiment été doué dans le sport, mais j'en faisais pour les bienfaits qu'a l'activité physique sur le corps et l'esprit. À 18 ans, J'étais professeure d’entraînement. Ce n’est qu’en 2011 que le milieu du fitness est seulement arrivé à moi. C'était un peu par accident d'ailleurs », avoue-t-elle.
Celle-ci se trouvait en forme avec une bonne énergie cardiovasculaire, mais trouvait que son corps manquait de muscles et de définitions. « Je me suis mise à travailler avec un nutritionniste et je me suis intéressée à la musculation. Mon corps a changé progressivement et j'ai voulu essayer le fitness par défi, car je voyais déjà des filles en faire dans le gym. J'ai commencé à travailler avec un nouvel entraîneur et il était important pour moi de faire des compétitions naturelles. Je ne voulais pas embarquer dans des compétitions où les stéroïdes sont présents. Je voulais faire ma première compétition après deux ans de préparation et finalement j'ai fait le championnat canadien de l'IDFA six mois après. J'ai gagné les deux catégories chez les novices, soit dans le fitness model et figure, pour lancer ma carrière. Je vous jure que j'étais la première surprise », déclare Beaulieu avec le sourire.
Quelques mois passent et celle-ci participe au Championnat du monde de la fédération. « J'ai terminé quatrième et j'ai décidé de changer d'entraîneur. J'avais besoin de quelqu'un qui pensait un peu plus comme moi. Son nom est Jean-Jacques Barrett. Lui et sa femme entraînent plus de 70 athlètes. Il m'a amené dans la bonne fédération au bon moment », dit-elle.
Cette dernière participe à une petite compétition qu'elle considérait comme une pratique avant de participer aux championnats du monde amateur de la WBFF. « J'ai gagné ma carte professionnelle à ce tournoi dans les 35 ans et plus. Pour moi, cette victoire représentait beaucoup, je n'y croyais pratiquement pas », affirme Beaulieu qui a participé à trois championnats professionnels depuis l'obtention de sa carte.
Dans la dernière année, la sportive a décidé d'aller en compétition dans la catégorie fitness model. « C'est la plus grosse catégorie de la WBFF. Quand tu vois les costumes dans les défilés de Victoria's Secret, c'est un peu comme ça. C'est un immense spectacle et je suis la seule de Québec à être dans cette fédération. Je n'ai pas terminé dans le top dix, mais juste d'être du programme était une belle réussite. Je n'ai jamais été aussi satisfaite de mon physique. Les commanditaires ont tous embarqué cette année, comme XPN notamment », déclare Beaulieu qui évalue qu'un athlète peu dépenser jusqu'à 400 dollars de produits par mois.
Depuis sa présence sur le circuit professionnel, la femme remarque que sa carrière a avancé grandement que ce soit avec des conférences, des présences en public et beaucoup de travail. « J'ai mes cours en activités physiques, mais les gens ont plus confiance de venir me voir avec mon statut. Je dirais également que je me sens privilégié d'inspirer des gens. Quand quelqu'un me mentionne que je l'inspire où que j'aie inspiré sa fille, pour moi c'est le plus beau des cadeaux. Je suis contente également de sensibiliser les gens à mieux manger », dit la sympathique athlète.
Beaulieu prendra quelque temps de repos. « J'ai des petites blessures à soigner. C'est difficile pour le corps de suivre beaucoup de diètes et je ne veux rien prendre de chimique. J'ai atteint tout ce que je voulais atteindre et je veux rester en santé. Je vais prendre un an de repos et je déciderai ensuite ce que je veux faire », raconte cette amoureuse du chocolat.
En date d'aujourd'hui, est-ce que la femme de 42 ans a fait ses derniers pas sur la scène professionnelle ? « La passion est encore là et si les commanditaires le sont aussi, j'ai comme l'impression que j'y serai également », conclut-elle.
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