« J’ai l’impression que je peux vaincre n’importe qui » — Valérie « Trouble » Létourneau
La Québécoise Valérie « Trouble » Létourneau (sept victoires, trois défaites) remontera dans l'octogone de l'Ultimate Fighting Championship (UFC) le 23 août prochain à Saskatoon, en Saskatchewan.
Celle-ci affrontera pour l'occasion la combattante invaincue, Maryna « The iron woman » Moroz (six victoires), dans le cadre de l'UFC Fight Night 74.
Pour la seule femme du Québec à combattre dans l'organisation d'arts martiaux mixtes de Dana White, le moment de remonter dans la cage se veut parfait. « J'aurais aimé combattre avant, car j'aime me mesurer aux meilleures. J'aimerais me battre le plus souvent possible, j'ai 32 ans et je veux profiter au maximum des années qu'il me reste. Toutefois, l'attente en vaut la peine, car j'affronte une fille classée au huitième rang mondial chez les 115 livres. C'est une belle opportunité, car si j'obtiens une belle victoire je pourrais avoir une chance pour la ceinture dans un ou deux combats », mentionne Létourneau.
L'athlète dont les grands-parents habitent la Beauce est consciente du défi que représente sa prochaine adversaire. « Je sais pertinemment qu'elle est très bonne au sol, mais je ne suis pas inquiète si le combat se déplace dans cette position, car je me suis considérablement améliorée. Je suis supérieure à elle si le combat reste debout et je crois que ce serait à mon avantage si l'affrontement se déroule ainsi. Moroz est bonne dans ce qu'elle fait, mais comme toutes les combattantes, elle a ses lacunes. Je crois que chaque adversaire apporte son lot de difficultés, mais ce ne sont pas toujours les mêmes. Honnêtement, j'ai l'impression que je peux vaincre n'importe qui dans cette division, peu importe le style. La qualité des adversaires que j'ai eue en début de carrière m'a fait réaliser ce que ça prenait pour réussir dans ce sport et aujourd'hui, j'ai les bons outils », déclare-t-elle.
La sportive a eu certaines difficultés dans sa coupe de poids, lors de son précédent combat. Est-ce que Létourneau s'attend à ce que cette fois-ci soit plus facile ? « Je ne dirais pas plus facile, mais j'ai pris de l'expérience la dernière fois. J'ai les trucs nécessaires pour la faire adéquatement et une excellente équipe. Il n'y a rien qui me dérange comme sacrifice, à condition que ma performance lors du combat ne soit pas touchée », dit la Québécoise qui réside en Floride. C'est d'ailleurs à cet endroit que ce tiendra son camp d'entraînement avec American Top Team.
L'importance de la famille
Létourneau ne cache pas qu'elle n'a jamais été aussi bien entourée depuis le début de sa carrière. « Ma fille est maintenant âgée de 12 ans et elle est avec moi. Celle-ci comprend maintenant mieux ce que je fais dans la vie. Ma famille et mes amis sont derrière moi à 100 % et l'appui des amateurs québécois se fait sentir. Mon dernier combat était au Centre Bell, à Montréal et l'accueil qu'on m'a réservé était extraordinaire. J'ai une superbe équipe de spécialistes pour l'entraînement et la préparation. Je suis très bien mentalement », conclut-elle avec le sourire.
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