Un bel exemple d’intégration sociale et pour le développement du soccer
L’Association du soccer mineur à Saint-Georges vit une croissance extraordinaire alors que 1000 joueurs inscrits. Pour supporter cette croissance et devenir la référence dans ce sport en région, elle fait confiance à des entraîneurs de haut niveau provenant notamment de l’île de la Réunion. Un bel exemple d’intégration sociale.
Le but est de rehausser le calibre de qui coïncide avec les nouvelles infrastructures qui seront en place prochainement. «Pour être la référence, il faut les infrastructures, mais aussi avoir les techniciens pour développer ce beau sport. Notre sport national, c’est le hockey, mais ici on a des gens que leur sport national est le soccer. Pourquoi pas en profiter pour leur offrir un poste d’entraîneur», commente le directeur général, Francis Giguère.
S’intégrer et développer le sport
Il a présenté ses entraîneurs récemment à la presse locale dont Érick Paprocki de la Nouvelle-Calédonie, Jérôme Maria, Jean-Patrice Tavea et Jean-Louis Potelaye de l’Île de la Réunion. «Ce sont des gens qui ont beaucoup d’expérience. Ils se sont intégrés petit à petits. On leur a demander leurs services pour améliorer les compétences de l’Association en soccer», poursuit M. Giguère.
Dans le cas d’Érick Paprocki, immigré récemment à Saint-Georges pour occuper un emploi, donner de son temps comme entraîneur a facilité son intégration. Ancien joueur amateur de soccer, il a suivi un stage de formation dans cette discipline et il prodigue de judicieux conseils à la jeunesse beauceronne. «C’est un bon moyen d’intégration, et c’est surtout un bon moyen d’aider les jeunes. C’est important d’être là pour la jeunesse», commente ce dernier.
Jean-Patrice Tavea est peut-être celui qui a évolué le plus haut parmi les entraîneurs étrangers nouvellement embauchés. Diplômé entraîneur par l’État français en soccer, il a joué au professionnel en France avec Toulouse pendant deux ans. Il a même fait la sélection France Jeunes à 17 ans. Une blessure a mis fin abruptement à sa carrière. «Je suis venu ici. Je suis vraiment attiré par le projet de Francis de développer le soccer ici à Saint-Georges. Je commence avec les U-9 pour bâtir avec un bon groupe. Après cinq et six ans, nous voulons être une référence», insiste-t-il.
Un autre jeune de l’île de la Réunion, Jérôme Maria, se plaisait bien à l’idée de faire partie de ce projet collectif. Il veut améliorer la qualité de jeu des joueurs de la région. «Les gens pensent que nous sommes un nouvel élan. Ce qu’on veut montrer, c’est la qualité et la discipline. Pour les jeunes, le soccer est un sport qui vaut la peine, très intéressant et qui est très connu dans le monde», indique M. Maria, ancien joueur amateur de soccer pendant 9 ans.
De la rue en Beauce
Jean-Louis Potelaye est le cas typique des jeunes qui ont appris dans la rue. Ensuite, il a fait partie d’une équipe de calibre amateur à l’Île de la Réunion avant de venir étudier au Cégep. «J’ai entraîné mes cousins, chez moi à l’île. Entraîné des petits dans la Beauce, ça m’a plait beaucoup. Je pourrai donner mes techniques et mon savoir aux plus petits, c’est vraiment important», pense ce dernier.
Autres membres de l’équipe d’entraîneurs
M. Giguère est aussi très satisfait de compter sur un groupe d’entraîneurs expérimentés. Amélie Larivière, Alexandre Tran Khan, Martin Gareau, Alexandre Roussel-Canuel e Philippe-Antoine Baril complète l’équipe. Le soccer mineur de Saint-Georges compte des équipes de compétition dans les catégories U9, U10, U11, U13, U14(f), U15, U18(f) et senior.
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