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LE PAVILLON MARIA DE L'HÔPITAL DE SAINT-GEORGES

durée 10h52
28 février 2019
duréeTemps de lecture 2 minutes
Par
Pierre Morin

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN

Vous croyez que le titre contient une erreur, ce devrait être Marillac (photo 1) au lieu de Maria? Détrompez-vous, Pavillon Maria est bien le nom que lui donnèrent les soeurs Augustines à ses débuts, dans les années '50. Sa construction eut lieu en 1950, presque en même temps que l'hôpital. Les religieuses, sachant qu'elles auraient à gérer, opérer et administrer cet important établissement, eurent la sagesse de prévoir dès le départ qu'il leur faudrait recruter ce qu'on appelait alors des «gardes-malades», et pour y parvenir, elles mirent sur pied un cours d'auxiliaires d'une durée d'un an et demi. En 1954, avec la collaboration des autorités de l'Université Laval, le cours d'auxiliaires cédait le pas au cours d'infirmières, formation se donnant au Pavillon Maria. On voit à la 2e photo l'édifice en construction. La photo 3 nous le montre cette fois en voie de parachèvement. Et finalement, le voici quelque temps plus tard en opération, sur la dernière photo. Ce bel édifice a servi pendant de nombreuses années d'école pour infirmières, comme beaucoup de gens l'appelaient d'ailleurs. Les étudiantes de l'extérieur pouvaient en plus y loger, tandis que celles de Saint-Georges s'y rendaient suivre leur cours à chaque jour. Entre la première promotion en 1957 jusqu'à la fermeture en 1972, 330 infirmières et infirmiers en sont sorti(e)s. Par la suite, la formation des infirmières a été transférée au CEGEP Beauce-Appalaches. Le nom sous lequel fut le mieux connue l'école des infirmières a été le Pavillon Marillac. Par après, l'édifice a accueilli pendant plusieurs années des bureaux administratifs ainsi que des services psychiatriques sous le nom de «Centre 1075». Au cours de 2017, on y a fait des rénovations importantes et on y a aménagé la clinique externe de psychiatrie.

Contrairement à ce que plusieurs pensent, cet immeuble n'a jamais servi de résidence pour les religieuses, qui restaient plutôt au «Monastère», qui était situé dans la partie arrière de l'hôpital. Le 16 novembre 1989, ce monastère est devenu pendant plusieurs années la Maison Catherine de Longpré accueillant des malades en phase terminale, les soeurs n'ayant conservé qu'une partie du premier étage. Depuis qu'on a érigé à proximité un édifice indépendant (inauguré le 8 mai 2016) pour loger l'organisme Catherine de Longpré, l'ancien Monastère a été entièrement rénové pour devenir partie intégrante de l'hôpital, puisque les Augustines ont quitté définitivement en 1994. Vous pouvez nommer certaines de ces si dévouées religieuses qui y ont oeuvré? Leurs noms méritent d'être connus. 

Photo 1 d'Yvon Thibodeau. Photos 2, 3 et 4 du fonds des Augustines. Texte et recherches de Pierre Morin. 


 Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif,
financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation
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