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L'une des dernières écoles de rang de Saint-Georges

durée 05h00
5 novembre 2023
duréeTemps de lecture 3 minutes
Par
Pierre Morin

LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN

L'histoire des écoles de rang au Québec est fascinante. Même si elles ne font plus partie de notre actualité quotidienne, ces anciennes écoles ont été la source de l'éducation des enfants pendant plus de 150 ans. Nos grands-parents les ont à peu près tous fréquentées. Depuis les environs de 1950, on les a toutes fermées graduellement pour les remplacer par des écoles plus grandes et mieux adaptées, pour en arriver, avec la révolution tranquille des années '60, aux édifices plus modernes et encore plus imposants que nous connaissons aujourd'hui. On a laissé à l'abandon la plupart des anciennes écoles de rang disséminées un peu partout sur la territoire. De rares ont été rénovées et transformées en musées, mais la majorité n'existent plus et celles qui ont survécu sont pour la plupart laissées à l'abandon et tombent en ruine.

À Saint-Georges, il y avait de telles écoles dans plusieurs rangs, notamment le rang des Carreaux (175e rue), le rang St-Antoine (127e rue), le rang St-Évelyne dans l'Ouest et quelques autres.

L'une des dernières qu'on peut encore voir est celle du rang Sainte-Évelyne dans l'ouest. On la voit sur les deux premières photos, la première est des environs de 2020 et la seconde est récente, du 30 avril 2023. Cette école est située à l'ouest du rang Ste-Évelyne, non loin du rang 6 de Saint-Benoit, on n'y voit pas de numéro de porte, mais c'est près du 840 de ce rang.

La 3e photo est celle d'une autre école érigée selon le même plan, dans le haut (au sud) de la paroisse, soit en direction de Saint-Martin. Celle-ci n'existe plus. Les enfants de plusieurs familles l'ont fréquentée, entre autres celles de Isidore Bolduc, Alphonse Morin, Wilfrid Paquet, Treflé Morin (grand-père du maire Claude Morin), Jean Morin, Joseph Caron, Thomas Roy, Théophile Paquet, Roméo Veilleux, Philippe Champagne et Pierre Bourque. Cette liste ne contient que ceux dont un (ou des) enfant(s) sont devenus religieux ou religieuses, dont on voit les visages à la mosaïque de la photo 4.

C'était autrefois un extrême honneur de compter un religieux (prêtre ou Frère) ou une religieuse parmi les enfants de la famille. Or, parmi les personnages de la photo 4, un fait mérite d'être souligné: La famille d'Alphonse Morin a fourni cinq religieux ou religieuses à l'église catholique. Ce sont l'abbé Léandre Morin (2e à gauche dans la rangée du haut), le Frère Paul-Eugène Morin (au centre de la même rangée), et les trois religieuses suivantes: Amélia Morin (la 3e au milieu de la 2e rangée du haut), Éloïse Morin (la 4e de la même rangée) et Paula Morin (celle à droite de l'École dans la 3e rangée). La famille d'Arthur Quirion a fourni deux religieuses: Ida Quirion (la 2e à gauche dans la rangée du bas) et sa soeur Jeanne d'Arc Quirion (la 3e à gauche sur la même rangée).

La 5e photo a probablement été prise en fin d'année, à l'école du rang de la Famine, vers 1945. Les élèves sont sur les trois premières rangées tandis que les mères des enfants sont sur les rangées du haut. On y voit les deux enseignantes Irma et Élise Lessard. Wow, quels souvenirs, comment ne pas devenir nostalgique? 

Photo 1 courtoisie de Lise Giguère. Photo 3 tirée de la mosaïque montrée à la photo 4, dont on ignore le nom du concepteur. Cette mosaïque est conservée à la Société Historique Sartigan. Photo 5 courtoisie de Denis Grenier. Texte, recherches et photo 2 de Pierre Morin.

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Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif, financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation et la diffusion du patrimoine de Saint-Georges et de ses environs.

 


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250,18e Rue, CP 6
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418 227-6176
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commentairesCommentaires

1

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  • JB
    Jean Baillargeon
    temps Il y a 2 mois
    Bonjour,

    Très touchante photo. Ma mère Jeanne d’Arc Roy ( fille de Grand-Georges) ( plus tard épouse d’Armand Baillargeon) a fréquenté cette école dans les années 1920 et y a enseigné dans les années 1930. Une année, avec 57 élèves de la première à la septième au salaire de $125. par année. Et quelle Maman elle fut par la suite.