Coupes dans la fonction publique: les Canadiens ont été trahis par Carney, dit l'AFPC

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Par La Presse Canadienne, 2025
Alors que le budget fédéral prévoit des coupes dans la fonction publique, tant les syndicats que la population canadienne ont de quoi se sentir trahis, estime l'Alliance de la fonction publique du Canada.
Le premier ministre Mark Carney «s'est présenté comme un progressiste, comme un libéral. Et aussitôt qu'il est rentré, il a commencé à prendre des décisions comme un conservateur», a critiqué mardi Alex Silas, vice-président exécutif national de l'AFPC, au cours d'une conférence de presse.
Le grand syndicat pancanadien de la fonction publique a ainsi lancé une «journée de lobbying sur fond d'austérité». À cette occasion, ses membres rencontreront des parlementaires pour leur demander de rejeter l'austérité et de défendre les services publics.
Le gouvernement fédéral a récemment annoncé une suppression de 40 000 postes dans la fonction publique fédérale, dont 10 000 qui ont déjà été supprimés l'an dernier. Il espère y parvenir par des départs hâtifs à la retraite et par attrition.
Mais, pour l'AFPC, il est clair que de telles coupes signifieront plus d'attente en ligne pour les Canadiens, de plus longues files pour obtenir des services, qu'il s'agisse de l'Agence du revenu du Canada, de l'assurance-emploi, de l'inspection des aliments ou des frontières du pays, a affirmé Sharon DeSousa, présidente nationale de l'Alliance.
L'AFPC s'inquiète également du recours à l'intelligence artificielle, à des «robots sans émotion» pour remplacer des travailleurs auprès des citoyens, des contribuables.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne