Crise au PLQ : Pablo Rodriguez lance un appel à l’unité

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Par La Presse Canadienne, 2025
QUÉBEC — Au cœur d’une tempête qui secoue son parti, le chef libéral Pablo Rodriguez admet qu’il ne fait pas l’unanimité. Malgré tout, il persiste et signe: l’unité est nécessaire pour gagner les prochaines élections.
Le chef Pablo Rodriguez a livré un discours enflammé lors du bilan de fin de session de son parti, vendredi matin.
«Je suis un fighter», a-t-il lancé.
Sans surprise, la vaste majorité des questions des journalistes ont porté sur la crise qui affecte son parti depuis trois semaines.
Jeudi, plusieurs médias ont rapporté que le bureau pour la chefferie de Pablo Rodriguez appartenait à son épouse. La campagne a payé un loyer de près de 20 000 $.
Bien que cette pratique soit légale, le chef libéral a dit assumer «l’erreur» et a admis que si c’était à refaire, il louerait ailleurs.
«Est-ce qu'aujourd'hui, je le referais en fonction de la perception? Non. Vous savez quoi? C’est peut-être la chose que j’aurais dû changer. Mais est-ce que tout a été fait dans les règles de l'art de façon respectueuse? 100%», a-t-il soutenu.
M. Rodriguez a réitéré qu’il resterait en poste, même si plusieurs anciens ministres et députés du parti l’incitent à partir.
«Je ne me laisse pas affecter par ça. (...) Est-ce que je fais l'unanimité? Non. Nommez-moi un chef dans l'histoire, tous partis confondus, qui a fait l'unanimité. Il n'y en a pas, et c’est normal», a ajouté Pablo Rodriguez.
Les allégations sur la campagne à la chefferie de M. Rodriguez se sont accumulées dans les médias dans les dernières semaines.
Mercredi, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a déclenché une «enquête criminelle» sur le Parti libéral du Québec (PLQ). La nouvelle a eu l’effet d’une bombe.
Thomas Laberge, La Presse Canadienne