Grève des infirmières de chantier d'Hydro-Québec: les services essentiels approuvés

MONTRÉAL — Le Tribunal administratif du travail a approuvé l'entente touchant les services essentiels à maintenir qui avait été conclue entre Hydro-Québec et le syndicat qui représente les infirmières de chantier, dans le cadre de leur grève.

Cette grève d'une durée de trois jours des infirmières de chantier qui travaillent pour Hydro-Québec doit avoir lieu du 19 juin à 00h01 au 21 juin à 23h59.

Elles sont une quarantaine, membres d'une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ.

Elles travaillent dans des endroits assez éloignés, puisque le règlement qui prescrit leur présence sur les lieux précise qu'elles doivent être sur place lorsqu'il y a au moins 25 travailleurs dans un chantier et que celui-ci est situé à une distance de 30 minutes ou plus d'un établissement de santé.

L'entente entre les parties prévoit que, pendant la grève de trois jours de ces infirmières de chantier, «lorsqu'une situation exceptionnelle et urgente non prévue et pouvant mettre en danger la santé où la sécurité du public» se présente, le syndicat «s'engage à fournir, à la demande et au besoin, le personnel nécessaire et apte à effectuer le travail pour faire face à cette situation».

«Dans le contexte de la grève annoncée, soit une grève de trois journées durant laquelle un nombre restreint de travailleurs oeuvreront simultanément sur les chantiers de construction éloignés d'un établissement de santé, à moins d'une situation où la santé ou la sécurité du public serait mise en danger, auquel cas la clause d'urgence s'appliquera, le Tribunal est d'avis que les services décrits à l'entente intervenue entre le syndicat et Hydro-Québec» sont suffisants pour que la santé ou la sécurité de la population ne soit pas mise en danger, conclut-il.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne