Hydro-Québec: ni entrave ni négo de mauvaise foi avec le syndicat des infirmières


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Par La Presse Canadienne, 2025
MONTRÉAL — Hydro-Québec n'a pas négocié de mauvaise foi et n'a pas non plus entravé les activités du syndicat qui représente les infirmières de chantier, en évoquant le recours possible à des agences de placement dans le cadre d'une rencontre.
Le Tribunal administratif du travail a ainsi rejeté la plainte de la section locale concernée du Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ, qui alléguait un manquement à l'obligation de négocier de bonne foi, ainsi qu'une entrave aux activités syndicales.
La plainte faisait référence à deux rencontres de gestion tenues avec les infirmières de chantier, au cours desquelles une représentante d'Hydro-Québec avait évoqué la possibilité de recourir à des agences de placement pour pourvoir les affectations qui n'étaient pas pourvues par elles.
Or, cet enjeu du recours à la sous-traitance faisait justement partie du litige dans le cadre de la négociation pour le renouvellement de la convention collective avec ce syndicat.
Le syndicat avait donc déposé une plainte d'entrave, affirmant que l'employeur avait ainsi causé de la confusion et de l'incertitude chez ses membres concernant le recours à la sous-traitance.
La juge Véronique Girard en a toutefois décidé autrement, notant qu'il fallait replacer dans leur contexte les propos tenus par la représentante de l'employeur. Celle-ci, en effet, n'avait fait que répondre aux questions soulevées par le président du syndicat lors d’une rencontre à laquelle il participait, a-t-elle conclu.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne