L'AFPC lance une campagne contre les stages non rémunérés


Temps de lecture :
1 minute
Par La Presse Canadienne, 2025
MONTRÉAL — L'Alliance de la fonction publique du Canada lance une campagne contre les stages non rémunérés, y voyant une «pratique abusive».
Le grand syndicat pancanadien invite les gouvernements de toutes les provinces à bannir les stages qui ne sont pas rémunérés.
Au fédéral, le règlement en lien avec la loi limitant les stages non rémunérés dans le secteur privé sous réglementation fédérale était entré en vigueur en septembre 2020. Mais la situation varie d'une province à l'autre, d'un type de stage à l'autre.
L'AFPC note qu'il existe des exceptions dans la loi fédérale. Sa présidente nationale, Sharon DeSousa, demande donc au gouvernement de Mark Carney de «colmater sans délai les brèches du Code canadien du travail qui permettent d’échapper à l’interdiction des stages non rémunérés».
«Personne ne devrait avoir à travailler gratuitement. C’est au premier ministre Carney d’honorer les droits des travailleuses et des travailleurs, en abolissant immédiatement tous les stages non rémunérés», plaide la dirigeante syndicale.
Au Québec, la Loi visant à assurer la protection des stagiaires en milieu de travail est entrée en vigueur en août 2022. Elle prévoit des droits pour les stagiaires, comme ceux de s'absenter dans certaines situations, de même qu'une protection contre le harcèlement, ainsi que des recours devant la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) lorsque certains droits du stagiaire ne sont pas respectés.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne