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L'approche d'Ottawa sur la reconnaissance de l'État palestinien est critiquée

durée 15h17
18 septembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

OTTAWA — Alors qu'Ottawa prévient que sa reconnaissance symbolique de l'État palestinien la semaine prochaine ne mènera pas immédiatement à l'ouverture d'une ambassade à part entière, des militants propalestiniens affirment que les libéraux ne devraient pas imposer de conditions à la souveraineté palestinienne.

Le premier ministre Mark Carney a annoncé en juillet que le Canada reconnaîtrait l'État palestinien aux Nations Unies la semaine prochaine, ajoutant que cette reconnaissance dépendrait de réformes de gouvernance et de la tenue d'élections libres l'année prochaine.

La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, a déclaré au «Toronto Star» que l'Autorité palestinienne devait remplir ces conditions avant qu'Ottawa normalise pleinement ses relations et transforme sa délégation à Ottawa en ambassade à part entière.

Tatiana Harker, du groupe montréalais Palestine Vivra, considère que les conditions imposées par Ottawa constituent du «chantage» et empêchent les Palestiniens d'exercer leur souveraineté.

Nima Machouf, une ancienne candidate du NPD qui participe à une flottille pour Gaza, affirme que le Canada est à la traîne de ses alliés européens en matière de reconnaissance de l'État palestinien et que le gouvernement Carney propose des demi-mesures.

Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes estime que les commentaires d’Anita Anand témoignent des inquiétudes concernant l'Autorité palestinienne et que la décision d'Ottawa de reconnaître l'État palestinien a sapé les négociations en vue d’un cessez-le-feu.

Dylan Robertson, La Presse Canadienne

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