La N.-É. ne protège pas assez les travailleuses migrantes, selon un rapport

HALIFAX — Un nouveau rapport indique que la Nouvelle-Écosse ne protège pas suffisamment les travailleuses migrantes employées dans les fermes et les usines de transformation des fruits de mer de la province.

Publié par le Centre pour les droits des travailleurs migrants de la Nouvelle-Écosse, le rapport passe en revue plus de 40 études existantes et présente les résultats d'une enquête menée auprès de dizaines de personnes à l'emploi dans les comtés de Colchester, Cumberland et Pictou.

Plus de la moitié des femmes interrogées ont signalé une surpopulation dans les logements fournis par leur employeur, et 62 % ont signalé un nombre insuffisant de salles de bain et d'autres installations.

Les conditions de travail dangereuses sont également une source de préoccupation.

Soixante-dix pour cent des personnes interrogées ont déclaré être obligées de travailler à l'extérieur dans des conditions météorologiques difficiles.

Le rapport recommande aux gouvernements fédéral et provincial de fournir aux travailleurs des permis de travail ouverts afin qu'ils ne soient pas liés à un seul employeur.

La majorité des répondantes estimaient également qu'elles n'avaient pas été suffisamment informées de leurs droits en tant que travailleuses, ni des aides auxquelles elles pouvaient prétendre à leur arrivée en Nouvelle-Écosse.

La Presse Canadienne