Le Commissariat à l'intégrité peine à gérer les plaintes et les divulgations


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Par La Presse Canadienne, 2025
OTTAWA — Le Commissariat à l'intégrité du secteur public affirme être débordé par son volume de travail et qu'éliminer l'arriéré de dossiers nécessiterait davantage d'analystes et d'avocats.
La commissaire Harriet Solloway a indiqué que le Commissariat a reçu 380 plaintes depuis le début de l'année, dont 78 plaintes pour représailles et 302 divulgations d'actes répréhensibles.
Selon Mme Solloway, ces dossiers reposent sur diverses allégations liées à des abus de pouvoir généralisés, à des milieux de travail toxiques, à une discrimination généralisée ou systémique, ou à une mauvaise gestion financière.
D'après elle, 220 dossiers sont toujours en attente d'analyse, certains datant de 15 mois.
La commissaire a indiqué que son Commissariat a analysé 56 plaintes en juin, après en avoir reçu 68 nouvelles, soit le nombre mensuel le plus élevé à ce jour.
Selon Mme Solloway, compte tenu des ressources dont dispose son Commissariat, il existe un risque que certaines allégations «ne voient jamais le jour».
Catherine Morrison, La Presse Canadienne