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Le régime fédéral est «illégitime», clame le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon

durée 12h40
21 octobre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

QUÉBEC — Le débat constitutionnel continue de faire rage à l’Assemblée nationale. Alors que le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, soutient que le régime fédéral est «illégitime», le leader libéral, Pablo Rodriguez, ouvre la porte à signer la constitution canadienne.

Le chef du Parti québécois a affirmé que le régime fédéral est «né d'une loi britannique, purement coloniale en 1867, sans le consentement démocratique des Québécois».

Il a rappelé que le Québec n’a pas signé la constitution canadienne lors de son rapatriement en 1982.

Paul St-Pierre Plamondon s’est fait questionner en point de presse mardi à l’Assemblée nationale à savoir s’il comptait respecter la Loi sur la clarté référendaire avec son troisième référendum.

«C’est juste pas légitime. Je n'embarquerai pas dans des manœuvres qui, essentiellement, sont là pour nier le droit démocratique des Québécois de s'autodéterminer», a-t-il dit.

«Le Québec a déjà répondu à cette Loi sur la clarté, donc l'Assemblée nationale a réitéré son droit de s'autodéterminer. Et ça vient du droit international. C'est le droit des peuples de s'autodéterminer», a ajouté le chef péquiste.

Québec solidaire considère aussi que la constitution canadienne est «illégitime».

«Elle a été écrite dans le bureau de quelques messieurs misogynes, patriarcaux et très riches. Donc c'est sûr que c’est une constitution totalement illégitime, ne serait-ce que pour les Premières Nations. Ils ont été tassés bassement», a affirmé la porte-parole Ruba Ghazal.

À l’autre bout du spectre, Pablo Rodriguez envisage de signer la constitution canadienne lorsque certaines conditions seront réunies.

«Un jour, lorsque les demandes du Québec seront acceptées, oui. (...) C'est important parce qu'on fait partie du Canada et je pense que c'est un souhait des Québécois», a-t-il dit.

Le chef libéral a toutefois ajouté que ce n’était pas la priorité à l’heure actuelle.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne

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