Le service de la STM est perturbé lundi, alors qu'une nouvelle grève s'amorce

MONTRÉAL — La deuxième grève des employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) s'est amorcée lundi matin, perturbant le service des autobus et du métro.

Les 2400 employés d'entretien de la société de transport seront en grève pour une durée de 14 jours, mais ce débrayage prend une forme plus complexe que le précédent, survenu au mois de juin.

Cette fois, les employés d'entretien refusent de faire des heures supplémentaires durant les 14 jours, ce à quoi s'ajoutent des interruptions de service, en dehors des heures de pointe, les lundis, mercredis et vendredis.

Les heures précises des services essentiels sont affichées sur le site stm.info/greve. Des informations sont aussi disponibles dans les stations de métro, tandis que du personnel supplémentaire a été ajouté.

La semaine dernière, la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a fait savoir que les demandes salariales du syndicat de la CSN excèdent de 300 millions $ la capacité de payer de la STM.

Selon elle, cette demande «dépasse largement» le cadre financier de la STM sur cinq ans. Si elle acceptait de s'y plier, la société de transport devrait réduire de 10 % son offre de service en autobus, a-t-elle affirmé.

Prise dans une situation financière difficile, la direction offre 12,5 % d'augmentations salariales sur cinq ans à ses employés.

En réplique, le syndicat a reproché à la direction de chercher encore à accroître son recours à la sous-traitance.

La STM effectue 1,1 million de déplacements par jour. Elle exploite une flotte de 1849 autobus et 999 voitures de métro. Son réseau de métro est composé de 68 stations; son réseau d'autobus de 223 lignes.

La Presse Canadienne