Le SPVG épingle un suspect 14 ans après le meurtre de Valérie Leblanc


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Par La Presse Canadienne, 2025
Il aura fallu un peu plus de 14 ans aux policiers de Gatineau pour épingler un suspect dans le dossier du meurtre sordide de Valérie Leblanc, une étudiante de 18 ans dont le corps avait été retrouvé dans un secteur boisé situé derrière le campus Gabrielle-Roy du Cégep de l'Outaouais, dans le secteur de Hull, le 23 août 2011.
Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) a annoncé, mardi, avoir procédé à l’arrestation de Stéphane Rivard, un résidant de Gatineau âgé de 51 ans connu des policiers. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a autorisé le dépôt d’une accusation de meurtre prémédité à son endroit. Stéphane Rivard demeurera détenu jusqu’à sa comparution, prévue mercredi en visioconférence.
«C'est avec beaucoup d'émotion que nous annonçons aujourd'hui cette nouvelle», a déclaré le directeur du SPVG, Simon Fournier, lors d’une conférence de presse où pratiquement aucun détail n’a été dévoilé.
À ses côtés, l’inspecteur-chef à la Division des enquêtes criminelles, Mathieu Guilbault, s’est contenté d’un commentaire laconique faisant référence aux méthodes d’enquête modernes. «Dans les 14 dernières années, notre approche en matière d'enquête s'est articulée vers la modernisation des pratiques et vers la formation de nos enquêteurs. Au fil des ans, nous avons su tirer profit de techniques d'enquête les plus efficaces, ce qui nous a permis aujourd'hui (mardi) d'identifier et de procéder à l'arrestation (du suspect).»
Au moment de la découverte du corps, les policiers n’avaient pu que constater le décès de la jeune femme, dont le corps mutilé portait des marques de violence et des brûlures. Une coroner avait conclu par la suite qu’elle était décédée d’un traumatisme crânien produit à l'aide d'un objet contondant.
Interrogé quant à savoir si le suspect avait une ressemblance avec le portrait-robot qui avait été publié à l’époque, l’inspecteur-chef Guilbault a refusé de donner une réponse, se réfugiant derrière «le processus judiciaire en cours». Il n’a pas voulu dire non plus si Stéphane Rivard avait un lien connu avec Valérie Leblanc.
Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne