Le stationnement de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont coûtera 24 millions $ de moins

MONTRÉAL — Québec a donné le coup d'envoi, jeudi, aux travaux préparatoires à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont. On a appris que le coût du stationnement étagé sera moindre que ce qui était prévu au départ.

Lors d'un point de presse qui se tenait sur le chantier de construction de l'hôpital, la présidente et cheffe de la direction de Santé Québec, Geneviève Biron, a expliqué que les coûts du projet anticipés dans le dossier d'affaires étaient à la base de 89 millions $. À la suite des propositions des neuf soumissionnaires, l'offre gagnante était de 65 millions $, soit bien en dessous de ce qui était prévu.

Mme Biron estime que la différence est due entre autres au fait que nous ne sommes plus dans la période de la pandémie, qui avait fait exploser les coûts de projets de construction.

À terme, le nouveau stationnement de 4,5 étages, qui sera réservé aux employés de l'hôpital, comportera 678 places pour des véhicules ainsi que 78 places pour les vélos.

Il s'agit de la première phase des travaux qui vont s'échelonner sur 10 ans.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, assure que les premiers patients seront admis d'ici 2036. «J'avais dit que l'échéancier pour les premiers patients, ce serait 2035-2036. On va respecter ça, et même, on va essayer d'aller un petit peu plus vite», a-t-il déclaré en point de presse.

M. Dubé n'a pas voulu donner de précision sur le coût total du projet, justifiant qu'il fallait laisser la libre concurrence pour avoir les meilleurs prix possibles.

L'Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) a souvent fait les manchettes pour sa vétusté, notamment en raison de la présence de rongeurs et de chauve-souris à l'intérieur des murs ainsi qu'une panne d'électricité majeure survenue le printemps dernier qui a paralysé le bloc opératoire.

M. Dubé avait promis en 2021, puis à nouveau en 2023, qu'il allait lancer les travaux à HMR, avant d'admettre, en mars dernier, qu'il avait promis l'agrandissement de l'hôpital de façon «précipitée».

C'est en raison de l'état des finances publiques que le lancement des travaux avait été repoussé. Le ministre a finalement confirmé en mai avoir trouvé les sommes nécessaires pour lancer les travaux préparatoires.

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Katrine Desautels, La Presse Canadienne