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Les 55 000 syndiqués de l'éducation en Ontario déposent un nouveau préavis de grève

durée 11h36
16 novembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente 55 000 travailleurs de l'éducation en Ontario, a déposé un préavis de grève de cinq jours, devant l'impasse des plus récentes négociations avec le gouvernement.

Le SCFP affirme avoir trouvé un terrain d'entente sur les salaires, mais soutient que le gouvernement refuse d'embaucher plus de personnel à plein temps.

Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l'Ontario, affilié au SCFP, a déclaré mercredi que les parties s'étaient entendues sur une augmentation de salaire de 1 $ de l'heure, soit environ 3,59 % par année. Elle qualifie ces hausses de victoire, mais elle ajoute que ce conflit n'est pas qu'une question de salaires.

Le SCFP a déclaré qu'il tentait toujours d'obtenir des garanties quant à des embauches supplémentaires chez les aides-enseignants, les bibliothécaires, les gardiens et les secrétaires. Le syndicat souhaite aussi qu'il y ait une éducatrice de la petite enfance dans chaque classe de maternelle, et pas seulement dans les classes qui comptent au moins 15 élèves.

Le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, estime que son gouvernement a «considérablement augmenté» les salaires des travailleurs les moins bien payés et qu'il a abrogé la loi spéciale qui imposait une convention collective de quatre ans à ces 55 000 employés.

Les travailleurs de l'éducation du SCFP avaient débrayé pendant deux jours, plus tôt ce mois-ci, lorsque le gouvernement de Doug Ford a adopté la loi spéciale, qui leur interdisait aussi de déclencher la grève. Le gouvernement avait alors eu recours à la disposition de dérogation pour surseoir au droit de faire la grève, garanti par la Charte canadienne. 

Des centaines d'écoles avaient été fermées à l'apprentissage en personne pendant deux jours. Le premier ministre Ford a ensuite proposé lundi dernier de retirer la loi spéciale si les membres du SCFP retournaient au travail, ce qu'ils ont fait, et les négociations ont ensuite repris.

La Presse Canadienne