Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

MacKinnon accuse les partis d'opposition d'agir «cavalièrement» en vue du budget

durée 11h29
21 octobre 2025
La Presse Canadienne, 2025
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

OTTAWA — Le leader du gouvernement libéral, Steven MacKinnon, accuse les partis d'opposition d'agir «cavalièrement» et de manquer «de sérieux» en vue de la présentation du prochain budget fédéral.

Le Parti conservateur du Canada et le Bloc québécois ont récemment énoncé leurs conditions pour appuyer le budget, qui sera déposé le 4 novembre.

Le gouvernement libéral de Mark Carney est minoritaire; il a donc besoin du soutien ou de l'abstention des députés des autres partis pour son premier budget.

Or, selon le leader du gouvernement, les propositions de l'opposition sont «peu nombreuses» et il les accuse d'agir «cavalièrement» et de faire des «jeux politiques».

Lundi, le chef conservateur Pierre Poilievre a demandé que le premier ministre Mark Carney réduise les impôts et maintienne le déficit fédéral sous les 42 milliards $ dans le prochain budget – un chiffre «qu'il sait inatteignable», selon M. MacKinnon.

Il y a quelques jours, le Bloc québécois avait posé six conditions «incontournables» pour qu'il appuie le vote du budget, notamment le versement de 814 millions $ aux Québécois pour compenser la remise sur le carbone accordée aux habitants des provinces où la tarification fédérale du carbone était en vigueur.

«Quand j'observe les partis d'opposition jouer cavalièrement des jeux politiques avec l'avenir du pays, avec le budget, ça m'inquiète», a-t-il déploré mardi matin, avant son entrée à la réunion du conseil des ministres.

Le budget est également un vote de confiance pour le gouvernement, ce qui signifie qu'il pourrait tomber s'il n'est pas approuvé. Cela pourrait déclencher de nouvelles élections générales.

Et c'est une avenue que M. MacKinnon n'a pas exclue, jetant le blâme sur l'opposition. «S'il faut aller en élections, bien sûr qu'on va aller en élections», a-t-il lancé, lorsqu'interrogé sur la possibilité que le gouvernement ne s'allie à aucun parti.

«Je pense que les Canadiens ne souhaitent surtout pas la tenue d'élections.»

Vicky Fragasso-Marquis, La Presse Canadienne

app-store-badge google-play-badge