Mélanie Hubert réélue à la présidence de la FAE pour un second mandat


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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — Mélanie Hubert a été réélue à la présidence de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), à l'issue du scrutin qui l'opposait à la présidente de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal, Catherine Beauvais-St-Pierre.
Ce sont les 450 représentants des syndicats affiliés à la FAE qui participaient au congrès de l'organisation syndicale qui en ont décidé ainsi. Le congrès de la FAE se tient jusqu'à samedi à Québec. Le résultat du scrutin a été dévoilé vendredi en début de soirée.
Mme Hubert amorcera ainsi un second mandat à la tête de la fédération, qui regroupe neuf syndicats, soit près de 60 000 membres.
«Dans un contexte où les défis sont nombreux pour notre profession et pour l’école publique, j’en appelle au ralliement de toutes les forces. Plus que jamais, restons unis, solidaires et mobilisés pour défendre nos droits, faire entendre nos revendications et porter ensemble une voix forte et collective», a-t-elle affirmé dans son allocution, dès l'annonce de sa réélection.
Le mandat à la présidence en est un d'une durée de trois ans.
La présidente sera confrontée à un contexte politique tendu, alors que le milieu de l'éducation fait face à des restrictions budgétaires de 570 millions $..
Au cours des derniers jours, la FAE a demandé le départ de Bernard Drainville comme ministre de l'Éducation. Elle s'est aussi jointe à la coalition «Ensemble, unis pour l'école», qui demande à Québec de renoncer aux restrictions budgétaires de 570 millions $ en éducation.
Une pétition lancée lundi, dans ce cadre, et parrainée par le député péquiste Pascal Bérubé, avait recueilli près de 90 000 noms, en début de soirée vendredi.
Le ton a d'ailleurs monté avec le ministre de l'Éducation, après que la FAE eut demandé sa démission. Le ministre a affirmé ne pas avoir de leçon à recevoir d'une organisation syndicale qui a fait la grève durant cinq semaines, en novembre et décembre 2023, privant ainsi les élèves de cours.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne