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Un boeuf de l'Alberta est le plus grand au monde, selon le Livre Guinness des records

durée 22h34
27 septembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

VULCAN — Le Livre Guinness des records a annoncé que Beef, un boeuf de l'Alberta, est le plus grand bœuf vivant du monde, avec ses 1,95 mètre, devançant d'un centimètre le record détenu par un bœuf de l'Oregon nommé Romeo.

Beef, aujourd'hui âgé de huit ans, pesait 1100 kilogrammes lors de sa dernière prise de mesures il y a deux ans, première étape pour confirmer le record.

Il a grandi depuis, a déclaré Jasmine Entz, sa propriétaire, ce que Beef a confirmé lorsqu'il ne pouvait plus rentrer dans sa remorque plus tôt cette année.

Ce fut le coup de foudre lorsque Mme Entz a croisé le regard de Beef, son corps maigre et gluant couvert de paille, sorti du ventre maternel aux premières lueurs de l'aube d'août 2017.

«Il m'a regardée, je l'ai regardé et je me suis dit: il est mignon», a raconté Mme Entz, du comté de Vulcan, en Alberta.

Elle a demandé à son patron à la ferme laitière si elle pouvait ramener le veau chez elle une fois sevré, et il a accepté.

Pour des raisons qu'elle ignorait, Mme Entz, 29 ans, avait toujours rêvé d'un bœuf qu'elle pourrait monter.

Elle n'avait aucune intention d'élever un bœuf qui deviendrait un phénomène mondial, plus grand qu'une camionnette et aussi lourd qu'un rhinocéros – sa propre version bovine de Clifford le gros chien rouge.

Environ 45 kilogrammes de foin sont nécessaires chaque jour pour alimenter l'imposant boeuf de race holstein, a indiqué Mme Entz, ce qui représente un coût d'environ 400 $ par mois.

«On m'a toujours dit que les bœufs ne cessaient jamais de grandir. Et je me suis dit: "C'est forcément un mensonge", a-t-elle déclaré. Sauf qu'à huit ans, il continue de grandir.»

Beef est d'une race bovine souvent nourrie pour être abattue pour sa viande. Malgré son nom, il n'a jamais été destiné à être autre chose qu'un animal de compagnie.

Mme Entz a commencé à l'entraîner à tirer une charrette, puis à le seller et à le monter.

Elle le montait dès ses deux ans, et c'était un pur bonheur, dit-elle.

Mais cela n'a duré qu'une saison. Cette année-là, Mme Entz a donné à Beef l'hiver de congé après qu'il ait été blessé. Elle ne l'a plus sellé depuis, notamment parce qu'il lui faudrait un harnais sur mesure pour s'adapter à son corps.

Ces années-là, elle dit avoir réalisé, grâce aux conseils d'amis, que la taille de Beef le plaçait probablement en territoire record.

Beef passe maintenant ses journées à paître à la ferme avec sa «meilleure amie» Josie, une vache blanche tachetée de noir, un cheval nommé Talent et plus de 50 chèvres miniatures.

«Il se prélasse littéralement. C'est la meilleure façon de le dire: il ne fait pas grand-chose», a expliqué Mme Entz.

À part manger, et c'est ce qui fait de l'automne une période spéciale.

L'année dernière, Beef n'a eu besoin que de trois heures pour venir à bout d'un camion rempli de citrouilles après l'Halloween.

«Il voit une citrouille arriver vers lui, a affirmé Mme Entz, et il s'illumine immédiatement.»

Matthew Scace, La Presse Canadienne

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