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Un demandeur d'asile bangladais détenu par l'ICE est interdit de séjour au Canada

durée 11h44
21 octobre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Temps de lecture   :  

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Par La Presse Canadienne, 2025

OTTAWA — Un Bangladais détenu par le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) est interdit de séjour permanent au Canada, a déclaré un porte-parole de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Mahin Shahriar, un ressortissant bangladais de 27 ans qui vivait au Canada depuis 2019, a déclaré avoir traversé par inadvertance la frontière canado-américaine en mai et être détenu par l'ICE depuis.

Lors d'une entrevue accordée à partir d'un centre de détention de l'ICE à Buffalo, dans l'État de New York, M. Shahriar a dit croire qu'il avait été conduit de l'autre côté de la frontière dans le cadre d'une tentative de traite de personnes par «un ami» qui lui avait offert un hébergement pendant qu'il était aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Le porte-parole de l'ASFC a déclaré que la demande initiale d'asile de M. Shahriar au Canada et son appel avaient été rejetés. Il a également précisé qu'une demande de contrôle judiciaire de ces décisions avait également été rejetée par la Cour fédérale.

L'avocat du Bangladais, Washim Ahmed, a indiqué avoir déposé une nouvelle évaluation des risques avant renvoi plus tôt cette année, afin de maintenir son client au Canada. Me Ahmed a affirmé que cette demande était autorisée puisque son client faisait l'objet d'une mesure de renvoi depuis plus d'un an et que celle-ci n'avait pas été exécutée.

L'avocat a déclaré que son client devrait être renvoyé au Canada en vertu des dispositions de l'Entente sur les tiers pays sûrs et il a intenté une action en justice pour obliger le Canada à accepter le retour de Mahin Shahriar.

En vertu de cette entente, la plupart des demandeurs d'asile au Canada et aux États-Unis sont tenus de présenter une demande d'asile dans le pays où ils arrivent en premier.

M. Shahriar, cependant, n'a pas été reconnu comme réfugié canadien à son entrée aux États-Unis.

L'ASFC a déclaré, dans un communiqué envoyé par courriel, que M. Shahriar avait renoncé à tout recours contre son renvoi lorsqu'il a quitté le Canada.

L'Agence des services frontaliers a ajouté que le Canada n'est pas tenu d'accepter le ressortissant bangladais s'il ne présente pas d'autorisation de retour, un document dont une personne officiellement renvoyée du Canada a besoin pour revenir.

David Baxter, La Presse Canadienne

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