Un événement commémore les 30 ans de la marche Du pain et des roses


Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — La Fédération des femmes du Québec (FFQ) tenait samedi un événement pour commémorer les 30 ans de la marche Du pain et des roses, qui a réuni en 1995 plus de 800 femmes souhaitant lutter contre la pauvreté.
Une plus courte marche que celle de l'époque avait lieu samedi à Québec. Les participants se réunissaient sur le coup de 13 h 00 devant le Musée national de beaux-arts de Québec, avant de marcher devant l'Assemblée nationale et dans les rues de la ville.
Cet événement conclut des marches qui ont eu lieu dans 11 régions du Québec depuis le 26 mai, a indiqué la FFQ.
Plusieurs personnes devaient prendre la parole au cours de la journée, dont Françoise David, ancienne députée de Québec solidaire, qui était présidente de la FFQ en 1995.
Chantale Locat, marcheuse en 1995, Michèle Rouleau, militante pour les droits des Premières Nations et marraine de 1995, ainsi que Marjorie Villefranche, marraine de 1995 et directrice générale de la Maison d'Haïti, font partie des autres personnes qui étaient appelées à prendre la parole.
Melissa Mollen-Dupuis, militante pour les droits des peuples autochtones et co-marraine des actions de 2025, prononcera aussi un discours.
La marche Du pain et des roses a débuté le 26 mai 1995, alors que des femmes partant de Montréal, de Longueuil et de Rivière-du-Loup ont entamé une marche de 10 jours vers la ville de Québec pour lutter contre la pauvreté, à la suite d'une récession économique.
L'événement s'est conclu par un rassemblement devant l'Assemblée nationale, le 4 juin 1995, qui a réuni 15 000 personnes, selon l'Encyclopédie canadienne (ou plus de 18 000 personnes, selon les organisatrices). Le premier ministre de l'époque, Jacques Parizeau, était venu s'exprimer pour répondre aux neuf revendications des marcheuses.
Parmi les revendications de 1995, on comptait un programme d’infrastructures sociales avec des emplois accessibles dès maintenant aux femmes, une loi proactive sur l'équité salariale, l'augmentation du salaire minimum au-dessus du seuil de la pauvreté (8,15 $ de l'heure), ainsi que la création de 1500 nouvelles unités de logement social par année.
La Presse Canadienne