Un groupe de défense des travailleurs migrants réclame un fonds fiduciaire

Un groupe de défense des travailleurs migrants estime que les employés d'une entreprise de fruits de mer du Nouveau-Brunswick qui a été condamnée à une amende d'un million de dollars devraient avoir droit à une partie de cette somme.

Bolero Shellfish Processing a reçu cette sanction le 17 septembre pour ne pas avoir respecté les règles du programme des travailleurs étrangers temporaires et s'est vu interdire de recourir à ce programme pendant 10 ans.

Le gouvernement fédéral affirme que Bolero Shellfish Processing a enfreint les lois sur l'embauche, a payé moins que l'offre indiquée et n'a pas pris les mesures nécessaires pour garantir un lieu de travail exempt d'abus.

Niger Saravia, de l’Alliance des travailleurs migrants pour le changement, soutient que les amendes infligées à des entreprises comme Bolero Shellfish Processing n'aident pas les travailleurs victimes de mauvais traitements.

Selon lui, ce qu'ont vécu ces travailleurs n'est pas un cas isolé.

Il souligne également que ces employés ont travaillé moins d'heures que ce qui leur avait été promis.

Le groupe demande au gouvernement fédéral d'utiliser les amendes perçues auprès des employeurs pour créer un fonds fiduciaire destiné à indemniser les employés qui ont été traités de manière injuste.

Il souhaite également qu'Ottawa accorde le statut de résident permanent aux travailleurs migrants.

La Presse Canadienne