Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un cri d’alarme de la filière porcine en Chaudière-Appalaches

durée 15h59
14 juin 2010
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

La filière porcine est en danger selon les intervenants économiques de la région de Chaudière-Appalaches. Devant l’incertitude qui pèse sur l’avenir de cette production, Denys Sylvain, commissaire industriel au CLD Nouvelle-Beauce, Maïco Rodrigue directeur de l’usine à Vallée-Jonction d’Olymel et Richard Lehoux préfet de la Nouvelle-Beauce ont donc lancé un cri d’alarme aujourd’hui au Restaurant le Victorien de Sainte-Marie. Ce geste de solidarité a pour but de dénoncer une fois de plus des changements annoncés au programme de l’Assurance de stabilisation des revenus agricoles (ASRA) qui menacent la survie de nombreuses entreprises porcines de la région. La situation financière de ces dernières demeure extrêmement fragile.

Ensemble, ils demandent au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation ainsi qu’à la Financière agricole du Québec de s’assurer que les producteurs ainsi que leurs partenaires disposent suffisamment de temps pour s’adapter graduellement aux nouvelles règles. Ainsi, cela permettrait de maintenir un niveau d’approvisionnement suffisant pour satisfaire les besoins des entreprises de transformation telles qu’Olymel à Vallée-Jonction.

Chaudière-Appalaches produit annuellement près du tiers de la production porcine québécoise, soit l’équivalent de 2 millions de porcs. D’après une étude réalisée par Écoressources Consultants en 2007, la filière porcine représente plus de 3000 emplois, dont 224 emplois directs et 934 autres indirects. « Un recul de la production porcine mettra en jeu de nombreux emplois en Chaudière-Appalaches, ce qui aura pour effet de fragiliser l’économie de la région. D’ailleurs sur le plan agroalimentaire, la région se classe au 2e rang des régions du Québec », confirmait M. Sylvain qui représentait aussi les autres CLD du territoire. De plus, il ajoute que la filière agroalimentaire en Nouvelle-Beauce est responsable de la moitié de l’économie régionale.

La présidente de l’Association professionnelle des producteurs de porcs de la Beauce, Lyse Grenier Audet soutient que les producteurs risquent de manquer de temps malgré bien des efforts à rendre la filière porcine québécoise beaucoup plus compétitive sur le marché. « En 2009, seulement 7,9 % des entreprises ont dégagé un bénéfice. Si la situation ne s’améliore pas, plusieurs de mes collègues devront cesser la production », lance Mme Grenier-Audet.

La présidente se réjouissait de ce geste puisque devant l’adversité les différents intervenants du milieu tant économique et municipal doivent être solidaires avec les transformateurs et producteurs de la filière porcine. « Ce geste confirme l’importance économique de la filière porcine en Chaudière-Appalaches. Les travailleurs travaillent fort avec leurs partenaires afin d’assurer la pérennité de cette filière. Le ruban porté par les partenaires représente d’ailleurs notre désir de durer. »

Des impacts chez Olymel
Chez Olymel, c’est simple, moins de producteurs auront des répercussions directes sur le nombre de porcs à abattre, et finalement les emplois. « S’il y a moins de porcs à abattre, il devra forcément y avoir moins de monde pour les abattre, les transformer et ajouter de la valeur au produit », note Maïco Rodrigue, directeur de l’usine de Vallée-Jonction.

Cette usine d’abattage qui emploie 1070 personnes du territoire ne fonctionne pas à sa capacité maximale de 37 500 porcs hebdomadairement. Présentement, l’usine de Vallée-Jonction en abat 35 000 porcs par semaine. La situation est plus critique à Princeville alors que l’usine d’Olymel fonctionne à demi-temps pour l’été.

Notons que les deux tiers des employés de l’usine de Vallée-Jonction résident dans la grande Beauce. 

Une diminution de 25 % en valeur foncière
Richard Lehoux , préfet de la MRC Nouvelle-Beauce, se disait préoccupé par les effets constatés sur l’évaluation municipale en raison dévaluation des immeubles agricoles du secteur. « Nous craignons qu’une baisse de la production porcine dans la région ait des effets sur la qualité des services dans certaines municipalités en raison du manque d’argent que celle-ci entraînerait. »

commentairesCommentaires

1

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

  • GV
    Gilles Veilleux
    temps Il y a 14 ans
    je crois qu'il faut ¸lâcher prise sur les anciennes structure si la production porcine n,est plus rentable faisont autre chose,de toute façon le rapport pronovost en fait mention ily a déjà quelque temps de ça.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

Caisse des Sommets de la Beauce: une ristourne de 1,5 M$

La Caisse Desjardins des Sommets de la Beauce effectuera le versement d’une ristourne totale de 1 505 573 $, suite à la tenue de son Assemblée générale annuelle, qui s'est déroulée le 22 avril. De cette somme, 1 326 000 $ sera remis aux membres, sous forme de ristournes individuelles, et  179 573 $ serviront à alimenter le Fonds d’aide au ...

Publié hier à 11h00

Gala de l’entreprise beauceronne: les finalistes dévoilés

La Chambre de commerce de Saint-Georges a procédé, jeudi dernier, au Centre culturel Marie-Fitzbach, au dévoilement des finalistes du Gala de l’entreprise beauceronne 2025.  Les entreprises gagnantes seront connues lors de la soirée du gala, qui aura lieu le 31 mai prochain au Centre de congrès et hôtel Le Georgesville. «Nous avons hâte de ...

Publié le 25 avril 2025

Un objectif de 85 000 $  pour la campagne Coopère-Don

C'est du 1er mai au 15  juin que se déroulera la 4e campagne philanthropique Coopère-Don d’Avantis Coopérative, qui a comme objectif de récolter une somme de 85 000 $.  Le montant de la collecte sera versé au profit des travailleurs de rang, des établissements de  santé et des maisons de la famille de la région. Tous les secteurs d’affaires de ...

app-store-badge google-play-badge