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Projet de 40 éoliennes : Une première soirée d’information sans houle à Saint-Robert

durée 16h05
8 juillet 2010
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Le projet de parc éolien de Saint-Laurent Énergies de Saint-Robert-Bellarmin semble faire l’affaire d’une bonne majorité de citoyens. Un peu plus de 90 personnes ont assisté à la séance d’information tenue hier soir par le Bureau d’audiences publiques de l’environnement au sous-sol de l’église de l’endroit.
Après la présentation du BAPE et celle des promoteurs, les personnes présentes ont pu dresser leurs questions entourant le projet. Les plus grandes inquiétudes soulevées face au projet ont été ironiquement du côté des résidents et de la mairesse de Saint-Ludger, Diane Roy.

Même si le parc éolien sera érigé à Saint-Robert, deux lots se trouvant à Saint-Ludger dans le projet initial serviraient de chemin d’accès pour atteindre le parc éolien. Lors de la construction, Saint-Laurent Énergies pourrait utiliser le Rang 9 de Saint-Ludger pour acheminer le matériel pour y aménager le parc. Saint-Laurent Énergies et Saint-Ludger sont à discuter d’une entente pour l’utilisation du rang 9.

Du côté des citoyens de Saint-Robert, peu de gens ont posé des questions en défaveur du projet. Au contraire, certains sont enthousiastes. L’ancien maire de la municipalité, Michel Poulin, a quant à lui souhaité que le projet se fasse le plus rapidement possible.

Notons que la municipalité de Saint-Robert-Bellarmin touchera des contributions volontaires annuelles de 160 000 $ en plus d’une somme de 40 000 $ versée dans un fonds de développement destiné à la réalisation de projets spéciaux dans la municipalité et ses environs.

Lors de la période de questions, divers sujets ont été abordés dont l’accessibilité des chemins durant la chasse notamment. 

Période d’information
Cette séance d'information se tenait dans le cadre de la période d'information et de consultation du dossier amorcée le 17 juin et se terminera le 2 août. Pendant 45 jours, tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire la demande d'une audience publique auprès de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Le cas échéant, une commission du BAPE pourrait être chargée d'enquêter sur le projet et de consulter la population à cet effet.

Comment s’informer
Jusqu'au 2 août, les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l'étude d'impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l'environnement. Ces documents se trouvent à la municipalité de Saint-Robert-Bellarmin.

L'ensemble du dossier est également disponible au bureau du BAPE à Québec, à la Bibliothèque des sciences juridiques de l'Université du Québec ainsi  que dans le site Web du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique « Mandats en cours ».

Demande d’une audience
Par la loi, toute personne, tout groupe, tout organisme ou toute municipalité qui désire que le projet soit discuté et évalué publiquement peut faire une demande d'audience publique pendant la période d'information et de consultation du dossier par le public. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 2 août. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.

Rappel du projet
Stéphane Boyer de Saint-Laurent Énergies a aussi dressé un rappel du projet de parc éolien à Saint-Robert-Bellarmin prévoit l’aménagement d’un parc de 40 éoliennes de 2 MW chacune, pour une puissance totale de 80 MW. Ce serait suffisant pour alimenter 15 000 foyers. Cependant, la rencontre d’hier soir ne portait pas sur le projet de 12 éoliennes communautaires.
Le projet serait situé à l'intérieur des limites municipales de Saint-Robert-Bellarmin. Des 40 éoliennes, 29 se trouveraient sur des terres publiques appartenant au gouvernement du Québec et 11 se situeraient sur des terres privées appartenant à la papetière Domtar Corporation.

Selon l'échéancier du promoteur, les travaux s’échelonneraient sur une période d’environ 18 mois, pour la mise en service à l'été 2012. Le coût du projet de parc éolien est estimé à plus de 200 millions $ dont 120 millions $ devront être dépensés au Québec.

Le projet créerait plus d’une centaine d'emplois temporaires en phase de préparation et de construction et cinq emplois permanents en phase d'exploitation.

Résultat de l’étude
D’après l'étude d'impact déposée par le promoteur, des effets négatifs sur le milieu naturel incluraient des collisions possibles d'oiseaux et de chauves-souris. Le promoteur envisage des mesures et des suivis avant et après la construction. Elle note aussi la perturbation du couvert forestier et du sol à l'emplacement des éoliennes et des chemins d'accès. Un hectare de déboisement par éolienne est nécessaire. Le promoteur aurait prévu un certain nombre de mesures d'atténuation, notamment la revégétalisation des aires de travail. Le promoteur devra remettre à niveau plusieurs traverses d’eau, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les habitats fauniques et sur les cours d'eau.

L’étude d’impact note qu’il y aurait des répercussions négatives sur le milieu humain seraient liées au bruit, au paysage, de même qu'à la compatibilité du projet avec certains usages du territoire, notamment l'acériculture, l'exploitation forestière et la chasse. La résidence la plus près du parc éolien sera à 1,7 km alors que le parc est situé à 3 km du milieu urbain de Saint-Robert.
Parmi les mesures d'atténuation prévues par le promoteur concernant l'usage du territoire, il souligne l’importance de préparer un plan de circulation routière entre le promoteur, les forestiers et les exploitants acéricoles.

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  • FQDÉ
    Fondation Québécoise des Énergies Renouvelables
    temps Il y a 14 ans
    Je reviens tout juste d'un voyage de 2 semaines où j'y ai visité des endroits avec les installations suivantes: Parc éolien de l'Ile du Prince-Edward, Centrale Nucléaire au Nouveau-Brunswick, Manic 3 et Manic 5 sur la Côte Nord au Québec et finalement les parcs éoliens de St-Ulric et Cap chat en Gaspésie. Nous pouvons constater et prendre conscience que pour produire de l'énergie, il y a toujours un dérangement dans la nature et nous devons en tant que société faire les choix qui ont le moins d'impacts sur les écosytèmes. La demande en énergie est toujours croissante les installations de capture d'énergies se feront de toute façon. Ce que j'ai constaté en comparant les installations durant mon voyage et que contrairement à la pensé populaire, un barrage hydroélectrique n'est pas si vert. Les écosystèmes de grandes rivières sont sacrifiés. Des villages ont été déplacés. La où il s'est formé de grands bassins d'eau se trouvait une forêt avec toute la vie qu'elle engendrait et qui n'existera plus incluant les oiseaux et chauve souris. La quantité de béton utilisé pour ces barrages est titanesque et a donc utilisé une quantité titanesque d'énergie fossile pour la fabrication et transport de ce béton. Le bruit des turbines hydrauliques est aussi très puissant. En comparaison, les éoliennes requièrent une très petite quantité de béton par installation. La végétation repousse autour. Pas de village à déplacer et le bruit est infime, donc imperceptible un moins d'un kilomètre et comparable au bruit des feuilles dans le vent si nous y sommes directement à la base. Des petite communautés ont pour des années encore des redevances financières qui aide leur développement. Toujours en comparaison, le nucléaire produit des déchets radioactifs pour des millénaires et mis à coté d'éoliennes c'est très laid. Aussi, entre demeurer à 1km d'une éolienne, d'un barrage ou d'une installation nucléaire je crois que tous choisiront les éoliennes. Alors que l'heure est au choix, je crois bien que le moins pire est l'éolien ! À vous de comparer. [email protected] Fondation Québécoise des Énergies Renouvelables www.fqer.org

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