Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le commerce de la restauration se porte bien à Saint-Georges

durée 14h34
17 janvier 2015
3ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Véronique Veilleux
email
Par Véronique Veilleux, Journaliste

Le Journal de Montréal dévoilait, le 13 décembre dernier, que la région de Québec comptait un restaurant pour 369 habitants. La moyenne québécoise est d’un restaurant pour 405 habitants.

Bien qu’il n’existe pas de statistiques précises concernant le nombre de restaurants qui sont en activité à Saint-Georges, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) comptait le 16 janvier dernier, 70 permis de restauration valides pour la ville de Saint-Georges. Cela représente un ratio d’un restaurant pour 471 personnes.

Au MAPAQ, on reconnaît cependant qu’il est possible que des commerces de restauration aient fermé leurs portes depuis l’émission de leur permis, les restaurateurs n’étant pas tenus d’aviser le MAPAQ avant la date de renouvellement. Le MAPAAQ explique aussi que les permis de restauration sont délivrés aux brasseries, aux cabanes à sucre et restaurants, aux casse-croûtes, aux restaurants, aux restaurants de services rapides et aux restaurants de mets pour emporter. 

Dans la grande région de Chaudière-Appalaches, selon le nombre de permis délivrés par le MAPAQ, il y aurait 722 commerces de restauration. Il s’agit d’un ratio d’un restaurant pour 566 habitants.

Selon les données que possède l’Association des restaurateurs du Québec, en 2012 la région de Chaudière-Appalaches comptait 459 habitants par restaurant. « C’est un ratio supérieur à la moyenne québécoise. On retrouve en moyenne au Québec un ratio de 405 habitants par restaurants et en Chaudière-Appalaches nous en avons 459. Donc la situation est plus positive dans cette région qu’ailleurs, notamment à Québec et à Montréal », explique François Meunier de l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ).

Aujourd’hui, selon le nombre de permis octroyés par le MAPAQ, la région compterait 722 commerces de restauration, soit un pour 566 habitants. Au total, la province de Québec compte un peu plus de 20 000 établissements de restauration exploités, donnant ainsi de l’emploi à quelque 236 800 personnes.

Une année difficile au Québec

Selon les témoignages que reçoit l’ARQ provenant d’un peu partout au Québec, l’année 2014 a été difficile. « 2014 a été une année difficile, une année de morosité, une année où les consommateurs ont réduit leurs dépenses discrétionnaires. Dans le cas de l’ensemble, on parle d’une réduction des ventes réelles par rapport à la même période en 2013 », mentionne Monsieur Meunier.

Ce qu’il faut savoir c’est que les entreprises de restaurations qui survivent plus de neuf ans sont rares au Québec. « Le taux de survie des entreprises en restauration démontre que rares sont celles qui survivent au-delà de 9 ans, soit seulement 15,3 % d’entre elles. Après seulement cinq ans d’exploitation, c’est plus de 71 % d’entre elles qui auront fermé leurs portes », peut-on lire sur le site internet de l’ARQ.

L’opinion à savoir s’il y a trop de restaurants à Saint-Georges est divisée au sein des restaurateurs. Certains trouvent qu’il y en a trop et d’autres non. « On est tous capables de bien vivre. L’achalandage est bon », explique l’un d’eux. Une autre restauratrice à l’opinion inverse. Elle mentionne que les restaurateurs doivent faire des spéciaux tels la folie des lundis à 50 % de rabais afin d’attirer la clientèle.

L’entrée en vigueur de la facturation obligatoire a-t-elle eu une incidence sur le commerce de la restauration au Québec ?

Afin de lutter contre l’évasion fiscale, depuis le 1er novembre 2011 Revenu Québec impose aux restaurateurs inscrits aux fichiers de la taxe de vente du Québec (TVQ) à se doter d’un module d’enregistrement des ventes. De plus, ils doivent remettre une facture à tous leurs clients. Cette mesure s’étendra aux bars et aux restos-bars dès le 1er juin 2015.

Selon l’ARQ, l’entrée en vigueur de la facturation obligatoire a assuré une concurrence presque loyale sur l’ensemble du territoire. Questionnée à ce sujet, une restauratrice de Saint-Georges explique que les restaurateurs ayant un chiffre d’affaires de moins de 30 000 $ ne sont pas tenus de se soumettre à cette norme, ce qui leur permet aisément de continuer de recevoir des revenus non déclarés. En effet,

Selon l’ARQ, l’entrée en vigueur de la facturation obligatoire s’est faite au détriment de l’augmentation de la lourdeur administrative et réglementaire. Il faut savoir que les restaurateurs ont dû s’équiper d’un module d’enregistrement des ventes (MEV). Le MEV doit, pour sa part, être relié à un système d’enregistrement des ventes compatible avec le MEV. « Tout ça a demandé des ajustements importants à faire à l’industrie pendant quelques années », conclut Monsieur Meunier.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 13h00

L'ACEUM n'est «pas nécessairement en danger», selon Mark Carney

Le premier ministre Mark Carney estime que l’entente commerciale entre le Canada, les États-Unis et le Mexique «n’est pas nécessairement en danger», mais que des changements sont à prévoir au moment de sa révision en 2026.   Le chef libéral a fait ces commentaires lors d’une entrevue de fin d’année, diffusée mardi soir sur les ondes de ...

Publié le 15 décembre 2025

Le Fonds «Nouveaux attraits touristiques» reconduit pour deux ans

Le Fonds Nouveaux Attraits Touristiques, qui permet de soutenir des projets structurants visant à enrichir l’offre touristique de la MRC de Beauce-Sartigan, vient d'être reconduit pour une période de deux ans. C'est le Conseil économique de Beauce, qui administre le programme, qui en a fait l'annonce par voie de communiqué de presse. Depuis la ...

Publié le 15 décembre 2025

L'inflation s'est établie à 3,0 % au Québec en novembre

La hausse des prix à l’épicerie a continué à donner du fil à retordre aux consommateurs en novembre, selon Statistique Canada, même si l’inflation est demeurée stable. Le rythme annuel de l’inflation est resté inchangé à 2,2 % le mois dernier au Canada. Au Québec, l’inflation a reculé à 3,0 % en novembre, après avoir été de 3,2 % en octobre. À ...

app-store-badge google-play-badge