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Un bilan intéressant pour la filière agroalimentaire en Chaudière-Appalaches

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2 mars 2011
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Hier après-midi, les représentants du secteur agricole et agroalimentaire  ont dressé à la presse régionale le bilan de la dernière année à la Bergerie Ovigène de Sainte-Hénédine. Malgré un contexte économique difficile dans certaines productions, l’année 2010 a été fertile en nouveaux projets, au chapitre des cultures, en transformation, en distribution et en agroenvironnement.

La dernière année s’appuie aussi sur un nouveau Plan de développement agroalimentaire régional (PDAR) comme élément porteur des actions régionales. Les intervenants du milieu ont souligné que l’agroalimentaire est un secteur primordial à l’occupation et au développement du territoire tel que le stipule le slogan du PDAR : « Nourrir et enrichir la Chaudière-Appalaches ».

Lors de ce bilan, Claude Hasty, directeur territorial pour la Chaudière-Appalaches à La Financière agricole du Québec, a qualifié la dernière saison de très convenable au chapitre des récoltes. « Les rendements et la qualité ont été très satisfaisants pour l’ensemble des récoltes à l’exception du sirop d’érable, dont la récolte a débuté tôt en saison et s’est terminée rapidement avec la venue hâtive du temps plus chaud », remarque M. Hasty. Le Programme d’assurance récolte (ASREC) a versé des indemnités totalisant 2,6 M$ aux agriculteurs de la région de Chaudière-Appalaches, dont 2,1 M$ pour le secteur acéricole.

« Par le versement d’indemnités au moment opportun et par les prêts garantis, La Financière agricole contribue à la pérennité et au développement de l’agriculture en Chaudière-Appalaches et à la diversification de l’économie régionale » a ajouté M. Hasty.

De nouveaux projets
En 2010, quelques projets ont pu dynamiser le milieu agroalimentaire régional selon Renée Caron, directrice régionale de la Chaudière-Appalaches au MAPAQ. Elle a cité notamment l’entreprise Olymel de Vallée-Jonction qui a investi 3,1 M$ pour la construction d’un nouveau système d’assainissement des eaux usées. Cette installation permet de réduire les coûts de traitement ces eaux et pourra répondre à une éventuelle augmentation du volume d’abattage.

Dans la MRC des Appalaches, des conseillers du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), secondés par des agronomes du Club agroenvironnemental Fertior, tentent de valider le potentiel d‘agents de lutte biologique des ravageurs de cultures fruitières. Les premiers essais, de ce projet de trois ans, ont été concluants. Ces agents pourraient représenter d’intéressantes alternatives aux pesticides. « Ces quelques exemples illustrent à quel point l’ensemble des acteurs de la filière agroalimentaire d’ici font preuve de dynamisme et d’initiative. Avec le soutien des différents partenaires régionaux, les entrepreneurs de chez nous stimulent notre économie et contribuent à la vitalité de la Beauce et de la MRC des Appalaches », remarque Mme Caron.

Par ailleurs, Jean-Michel Bordron, directeur général de la Table agroalimentaire de Chaudière-Appalaches (TACA), a indiqué que les consommateurs ont beaucoup plus d’occasions pour découvrir les couleurs et les saveurs de la Chaudière-Appalaches. « Depuis quelques années, les consommateurs modifient profondément leurs habitudes de consommation alimentaire, que ce soit dans les produits qu'ils achètent ou dans les rapports qu'ils entendent créer et entretenir avec celles et ceux qui élaborent ces produits. Au nombre des occasions offertes aux consommateurs, notons les marchés publics (Saint-Georges, Sainte-Marie et Thetford-Mines) qui vendent des produits frais et transformés en saison. Rappelons également l’existence des 150 Arrêts gourmands, qui proposent une expérience unique au consommateur, dont une trentaine pour la seule Beauce », explique M. Bordron.

De grands défis
Les divers intervenants présents ont cependant rappelé les grands défis que font face l’industrie agricole et agroalimentaire. D’ailleurs, la capacité régionale à produire, à transformer et à mettre en marché dépend largement de la conjoncture actuelle. Parmi les défis, la pénurie de main-d’œuvre, l’énergie, la façon de mettre en marché des produits, le prix de vente et la concurrence internationale auront certes une incidence sur ce secteur.

En dépit de ces grands défis, de belles occasions peuvent se présenter à la région dans les prochaines années puisque l’alimentation sera au cœur des débats publics. Pour ce faire, le temps est donc à la concertation des acteurs du secteur agroalimentaire d’après le président de la Fédération de l’UPA de la Beauce, Jean-Denis Morin. « Il ne faut rien négliger pour appuyer les producteurs et productrices agricoles dans les secteurs de production éprouvés par cette crise prolongée de bas prix, qui se combine à des coûts d’intrants sans cesse croissants, estime M. Morin. Bien sûr, nous devrons être vigilants pour saisir les occasions et nous assurer d’obtenir notre juste part de ces marchés à la hausse. »

D’après les intervenants, le nouveau PDAR est l’instrument de la volonté des acteurs du milieu pour développer cette filière agroalimentaire pour le bien de l’ensemble de la région.

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