L'acériculture représente un gros morceau dans l'économie de la région et du Québec
La firme ÉcoRessources Consultants, en collaboration avec Maurice Doyon, professeur à l’Université Laval, a publié une étude démontrant l’ampleur des retombées économiques et des emplois directs, indirects et induits de l’acériculture à l’échelle du Québec, mais aussi de notre région, la Chaudière-Appalaches.
D’après les données de la firme ÉcoRessources, experts en économie de l’environnement et des ressources naturelles, les 13 500 acériculteurs du Québec évoluant dans 7400 entreprises ont produit 109 millions de livres de sirop pour un chiffre d’affaires global de plus de 300 millions $ en 2009.
Les activités québécoises pancanadiennes de production, de transformation et de restauration ont généré 12 096 emplois directs, indirects et induits. De plus, la création de la richesse, PIB, provenant de ces secteurs s’élevait à 734 millions $.
Si l’on décortique ces chiffres davantage, l’industrie acéricole au Québec génère des retombées économiques importantes de 616 M$ en PIB et représente plus de 10 643 emplois en 2009. Il faut dire que le Québec produit 94 % du sirop d’érable au monde et 77 % de la production au Canada.
La principale partie de ces retombées découlent de la production. Celle-ci représente 6187 emplois et un PIB de 277,79 M$. Les retombées directes de l’industrie de la transformation sont de 189 M$ et de 1359 emplois alors que pour la restauration de type cabane à sucre, cela implique 3025 emplois et d’un PIB de 144 M$.
Chaudière-Appalaches bonne première
La Chaudière-Appalaches domine les statistiques au Québec donc le monde entier à ce qui à trait à la production de sirop d’érable. La production représente 2388 emplois et un PIB de 70,89 M$. En 2009, la Chaudière-Appalaches arrivait donc au premier rang mondial avec 44,3 millions livres de sirop d’érable par l’entremise de ces 3405 producteurs et de 17,2 millions d’entailles. En Chaudière-Appalaches seulement, 150 000 repas seront servis dans les diverses érablières pendant le temps des sucres générant du même coup 400 emplois annuellement.
Il faut préciser que sur le territoire de la Chaudière-Appalaches, la Beauce représente près des deux tiers de la production avec plus de 2320 entreprises et 10,5 millions d’entailles et une production avoisinant les 26,2 millions de livres de sirop.
L’acériculture plus rentable que la sylviculture
Cette étude y fait également la démonstration de l’ampleur de la valeur économique de l’industrie acéricole tout en prouvant qu’elle est un investissement rentable à tous les niveaux et le meilleur choix d’exploitation de la forêt.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.