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Mise en marché et production de la volaille au Québec

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21 avril 2015
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Le Beauceron Pier-Olivier Lehoux, étudiant du premier cycle au Baccalauréat en agroéconomie à la Faculté des Sciences de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Consommation de l’Université Laval, explique par un bref historique ce qui a mené les producteurs de volaille à adopter un plan conjoint de mise en marché et présente quelques défis auxquels ceux-ci seront confrontés au cours des prochaines années.

« Le poulet et le dindon font partie de nos vies. La volaille est la viande la plus consommée par les Canadiens et est produite par plus de 800 producteurs membres des Éleveurs de volaille du Québec. (ÉVQ, 2013)

À la suite d’une crise des prix et de la production vers les années 1960, les producteurs ont décidé de mettre sur pied un système de mise en marché collective en adoptant un plan conjoint. Désormais soumise à la gestion de l’offre, la production de volailles devenait alors contingentée. La possibilité de production était alors déterminée selon la consommation canadienne et les importations de ces produits sont soumises à des tarifs douaniers.

Plusieurs raisons ont poussé les éleveurs à poser des actions de mise en marché collective. Parmi celles-ci, on dénote la volonté d’obtenir les meilleures conditions de mise en marché possible pour leur produit. Il y a aussi la volonté d’ordonner l’acheminement du produit vers le marché, de réglementer et d’uniformiser les conditions des conventions de production, de ventes et de mise en marché, d’obtenir des prix plus stables qui prennent en considération les coûts de production. Il y a également l’intérêt que la négociation des prix se fasse collectivement ce qui permet de rééquilibrer le rapport de force entre les producteurs et les transformateurs et d’avoir plus de pouvoir lors des négociations.

D’autres raisons qui ont poussé les producteurs à agir sont de s’assurer de mettre en marché un produit de qualité supérieure et qui répond aux exigences du marché, d’éviter une surproduction, de diminuer le risque, de s’assurer d’une protection en cas d’insolvabilité d’un acheteur, de s’assurer qu’il n’y ait pas de pénurie du produit sur le marché, de réduire les coûts de transaction, de faire de la recherche sur les conditions de production, sur la productivité ou sur les débouchés qui peuvent être développé, et de se donner plus de facilité à coopérer et à négocier avec les autres instances de gestion de la production.

Pour ces raisons, les producteurs ont alors adopté un plan conjoint. Ce plan conjoint dicte les niveaux de productions à respecter, donc les quotas accordés.  Celui-ci est administré par Les Éleveurs de Volaille du Québec. Il est soumis à la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche et inclut la gestion de l’offre. [Qui est sous la supervision de La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.] Ce plan confère des pouvoirs aux producteurs tels que : le pouvoir d’administrer le plan conjoint, celui de réglementer la production, celui de négocier avec les transformateurs avec un rapport de force adéquat et celui de développer la production.

Enfin, pour le futur, les Éleveurs de volailles du Québec devront faire face à différents enjeux tels que les négociations concernant la gestion de l’offre à l’OMC, l’accès à la production et la prévention de maladies avicole comme la grippe aviaire. Il sera donc intéressant de voir comment la nouvelle génération d’éleveurs fera face aux défis qui s’annoncent. »

Pour plus d’informations à ce sujet, visitez le www.volaillesduquebec.qc.ca.

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