Visite Historique du Parc des Sept chutes
Mercredi dernier, le 27 septembre, avait lieu, la montée historique du Parc des Sept-Chutes. À l’occasion du 150e anniversaire de la ville de Saint-Georges, les citoyens étaient invités à revivre l’histoire qui découle des chutes de la rivière Pozer. Un autobus permettait aux visiteurs de faire une tournée du parc et, toujours accompagnés de guide, il leur était possible d’escalader jusqu’à la septième chute. Voici un aperçu de l’histoire du parc des sept chutes, envoyé par Mme Sylvie Lessard de la ville de Saint-Georges.
Kate Kirouac
EnBeauce.com
HISTORIQUE DU PARC DES SEPT CHUTES
La première organisation de loisirs remonte au milieu des années 30 avant la 2e guerre mondiale.
Sous la direction dynamique de l’Abbé Alfred Leblond, les membres de la Jeunesse Ouvrière Catholique se cherchaient un endroit pour construire un camp de vacances. Après étude de divers sites, ils ont choisi un petit bassin de la rivière Pozer aux rives à peine déboisées : un endroit qu’on appelle alors « Le trou des Frères » parce que les Frères de la Charité y prenaient discrètement leurs ébats durant les mois d’été. En bons princes qu’ils sont, les Frères cédèrent la place et allèrent se rafraîchir un peu plus haut au pied des sept chutes de la Pozer.
Dès lors, le camp Jociste s’élève peu à peu. Il y a construction d’un chalet et aménagement d’un terrain de récréation. Tout cela se réalise grâce à la force de travail et à la générosité de la part de ces jeunes gens.
Le camp Jociste conserve son caractère privé pendant plusieurs années mais la guerre décime les rangs de la Jeunesse Ouvrière Catholique. Le nombre d’enfants s’accroît à Saint-Georges tandis que les terrains vagues disparaissent à vue d’œil.
Devant cette situation en 1943, le curé Beaudoin considère que le moment est venu de fonder une Œuvre de terrains de jeux et il se tourne instinctivement vers le camp Jociste qui offre déjà une installation de base.
La réponse du public est spontanée. Les collaborateurs surgissent de partout mais c’est au prix d’efforts considérables que l’OTJ réussi à acheter, à préserver et développer ce parc, chacun des administrateurs allant même jusqu’à hypothéquer leur maison pour garantir les emprunts de l’OTJ. Ce fût le premier véritable terrain d’amusement pour les jeunes à Saint-Georges.
Le site est merveilleux. Plusieurs bureaux de direction apportent, chacun leur tour, des améliorations de tous genres. Ce site devient bientôt un lieu de rendez-vous non seulement pour les jeunes mais aussi pour les adultes. Des familles entières prennent l’habitude d’y venir pour pique-niquer ou simplement pour se reposer.
À cette époque, l’administration du camp était assurée par des bénévoles et la ville contribuait au financement. En juin 1966, l’Oeuvre des Terrains de Jeux Ouest Inc. (O.T.J.) cède ses actifs à Saint-Georges Ouest (99%) et à la paroisse Aubert-Gallion (1%). Cette session apparaît alors être la meilleure solution pour assurer le développement et l’accessibilité.
En 1970, le parc sera rebaptisé « Parc des sept chutes », présage au développement d’un site beaucoup plus grand mettant en valeur les beautés de la rivière Pozer.
En 1970, une piscine semi-olympique de 25 mètres ainsi qu’une barbotteuse sont aménagées pour remplacer les autres équipements rendus désuets. On procède également à l’aménagement d’un sentier menant à la septième chute.
1979 - ouverture d’un mini-zoo
1982 - construction d’un pont permanent résistant aux débâcles du printemps
1985 - Grâce à une subvention gouvernementale, un chalet de service est construit pour remplacer le vieux qui est en décomposition (construit avant la guerre par des bénévoles).
Également en 1985, la Ville de Saint-Georges Ouest devient seule propriétaire du Parc des sept chutes jusqu’en 1990 où le parc devient un des actifs de la nouvelle Ville de Saint-Georges suite à la fusion.
Dès 1994, convaincu des possibilités de développement du lieu, la Ville de Saint-Georges confie un mandat au conseil régional du loisir pour l’élaboration d’un plan de développement à long terme.
C’est surtout à partir de 1997, grâce aux contributions du Ministère des Ressources Naturelles du Québec, de la Compagnie Domtar et du Syndicat des Producteurs de Bois de la Beauce que Ville de Saint-Georges entreprenait l’aménagement de 63 hectares du boisé du Parc des sept chutes qui servira à des activités familiales avec un souci de préserver l’aspect naturel du parc.
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