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Des liens à tisser entre le Chili et la MRC Robert-Cliche

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21 octobre 2011
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Hier, la MRC Robert-Cliche, le CLD Robert-Cliche ainsi que les villes de Beauceville et de Saint-Joseph ont accueilli le consul honoraire de Chili, Miguel Montérichard. Cette première visite est le premier pas entre un rapprochement entre les deux régions.

Le consul honoraire a été reçu par les maires de Beauceville, Luc Provençal, et de Saint-Joseph, Michel Cliche. Ils lui ont fait découvrir leur municipalité ainsi que quelques entreprises de différents secteurs économiques du territoire. En présence d’une délégation, le consul a pu visiter Résiver à Beauceville et Régitex de Saint-Joseph en plus de participer à un dîner réunissant une vingtaine de gens d’affaires. 

Cette rencontre a donc permis au consul honoraire du Chili d’apprivoiser les différents aspects économiques de la MRC Robert-Cliche, rencontrer des entrepreneurs en plus d’échanger avec eux qui incarnent la culture entrepreneuriale des Beaucerons. « En plus de partager et de faire valoir le dynamisme, l’audace et les différentes initiatives entrepreneuriales de ses entreprises, la MRC Robert-Cliche peut s’inspirer du Chili, un modèle de réussite économique et sociale », commente le préfet de la MRC Robert-Cliche, Jean-Rock Veilleux.

« Nous espérons la culture entrepreneuriale des Beaucerons aura incité de futurs échanges entre votre pays et notre région », a ajouté M. Veilleux.

Des liens possibles
Au terme de cette visite en sol beauceron, le consul honoraire Miguel Montérichard confirme qu’il est possible de tisser des liens. « Les contributions peuvent être extrêmement fructueuses entre le Chili et la Beauce. On va travailler pour cela. C’est un processus, il faut créer les liens, faire circuler l’information et faciliter le travail. Grâce à cette visite, il sera plus facile d’entamer le processus », commente le consul.

D’ailleurs, il a qualifié les entrepreneurs visités de comme de « petits bijoux bien cachés ». Quand on les rencontre, on se rend compte de leur envergure et de leur potentiel d’exportation à l’international. Ici, on trouve ces entreprises-là qui ont un potentiel réel et concret. C’est ce qui peut créer des liens pour aller plus loin », pense ce dernier.

Rappelons que la tâche du consul honoraire du Chili est de promouvoir ce pays auprès des autorités gouvernementales ainsi que des secteurs institutionnels, économiques et culturels.
 
Le Chili en pleine progression
M. Montérichard rappelle que l’économie chilienne est en pleine croissance. Au chili, on vend tout ce qu’on peut, et on achète tout ce dont on a besoin. C’est pourquoi notre pays a progressé. Son pays a grandement progressé », pense candidement ce dernier.

Ce pays de l’Amérique du Sud qui compte 17 millions d’habitants connaît un boom économique en ce moment alors qu’il se construit près de 500 000 maisons par année. Avec une exportation de ses produits vers plus de 150 pays, le Chili se place au notamment 17e rang mondial des pays exportateurs de produits alimentaires, dont sa production de vin. L’agroalimentaire est la seconde source de revenus après le secteur minier.
La démarche de politico-économique de Robert-Cliche se veut une vitrine pour la région, mais aussi pour indiquer aux entrepreneurs de l’importance de la diversification de leurs marchés. Aux dires du président du CLD Robert-Cliche, André Spénard que la région aurait grand intérêt d’aller plus au Sud.

Considéré comme l’un des pays les plus stables économiquement en Amérique latine dans le monde entier, le Chili peut représenter un marché intéressant. « Nous en tant que Beauceron, nous avons été habitués à faire du commerce nord-sud. Aller à Québec et descendre en Nouvelle-Angleterre pour vendre nos produits. Il faudrait penser à allonger notre sud en survolant l’Amérique du Nord pour se rendre jusqu’en Chili. Ils ont un potentiel hors de l’ordinaire », rappelle ce dernier.

Il s’avère que le Chili a aussi de grands besoins en équipement et matériels de transformation, mais aussi d’ingénierie sont autant d’opportunités pour l’offre québécoise. D’ici 2020, leur objectif est de figurer parmi les dix premiers pays producteurs au monde. M. Spénard a aussi qualifié de visionnaire l’initiative Startup Chile qui a pour but de créer 1000 entreprises d’ici 2014 en sol chilien.

Le développement des technologies liées à l’environnement est au cœur des préoccupations. À vrai dire, l’environnement est devenu pour le Chili un enjeu économique de premier plan. Dans le domaine de l’assainissement, le Chili traite plus de 83 % de ses eaux usées domestiques et a engagé une grande partie des investissements qui permettront de dépasser 98 % en 2011. « Certaines entreprises de la MRC Robert-Cliche peuvent donc y trouver un potentiel de partage de connaissances à ce qui attrait ce secteur d’activités », a précisé le président

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