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La BDC vante les mérites des technologies de l'information

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20 janvier 2012
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La conférence « Accélérez votre réussite en affaires grâce aux technologies de l’information » a trouvé écho auprès des 150 gens d’affaires réunis au déjeuner thématique du Conseil économique de Beauce (CEB). Le message lancé par la Banque de développement du Canada (BDC) incité les PME à investir massivement dans les nouvelles technologies pour être plus compétitives.

Les technologies de l’information et des communications (TIC) ont littéralement révolutionné les capacités d’entreprises en les rendant plus productives, efficaces, rentables donc compétitives. Pourtant, le Canada accuse un retard considérable en la matière contrairement aux États-Unis. La timidité de certains entrepreneurs à investir dans les nouvelles technologies en raison notamment de leur méconnaissance du sujet serait un des facteurs de ce retard soulignait hier matin le spécialiste en technologie de l’information à la BDC, André Goyette. 

Afin de rattraper ce retard, la BDC a lancé en octobre dernier une formule de financement afin d’accroître la compétitivité des entreprises du pays. Cele leur permettra la mise à niveau ou l’achat de technologies de l’information et des communications. La BDC fait également dans l’accompagnement afin de recommander des stratégies Web dans les investissements

Cette aide vient à point puisque, selon divers observateurs de l’industrie, c’est au Canada qu’on s’attend à ce que les dépenses en TIC soient les plus fortes parmi le G20 y compris des États-Unis. « Il y a de l’effervescence au niveau des technologies de l’information et c’est tant mieux », commente M. Goyette. Ce dernier rappelle aussi l’existence d’une corrélation entre les investissements en TIC et la croissance des profits d’une entreprise.

Priorité: les ventes
Se basant sur les résultats d’une récente étude de la firme de recherche américaine, Aberdeen, la priorité des entreprises est de grossir leurs ventes à la suite de ralentissement économique. « La priorité est le retour à la croissance soit grossir les ventes, puis abaisser les coûts. Or il se trouve que l’Internet permet d’abaisser les coûts d’acquisition de clients », mentionne M. Goyette.

Peu importe la taille de l’entreprise, l’Internet permet d’aller chercher des clients à travers le globe. « Vous pouvez jouer avec tous les continents et tous les fuseaux horaires en même temps 24 heures sur 24 », poursuit ce dernier.

Certes, l’Internet permet de promouvoir la marque et de faire connaître ses produits, de transiger, de réduire les coûts de service à la clientèle ou encore de rationaliser la chaîne d’approvisionnement de façon drastique. Il aussi permet de faciliter les communications entre employés par exemple Skype offert gratuitement.

« Il y a désormais plein d’outils technologiques qui peuvent apporter un grand apport à la productivité des entreprises. Ce qui importe, c’est ceux qui vont tenter d’en tirer un avantage concurrentiel », persiste M. Goyette.

C’est le cas de Martell Construction au Nouveau-Brunswick qui a élevé la barre à un autre niveau d’après l’expert. Cette société a créé une véritable expérience pour ses consommateurs, et ce, avec peu de moyens financiers. En plus de garantir la construction de maison dans les 99 jours et le respect du budget, les clients peuvent voir l’évolution du chantier de construction par le biais d’un site Internet. De plus, les clients peuvent non seulement surveiller l’avancement des travaux, mais aussi faire des recommandations en temps réel et des changements à leur future maison. Les clients gèrent donc leur budget.

Cet entrepreneur de Moncton s’est aussi bâti une liste de distribution sur Twitter de 13 000 personnes afin de faire connaître son entreprise en offrant des vidéos en ligne sur divers sujets de la construction. « Si bien qu’avec un budget minime, soit devenu un incontournable au Nouveau-Brunswick pour la construction résidentielle. « Ce n’est pas qu’un site Web, il s’agit d’une stratégie bien articulée et bien exécutée qui lui donne un avantage concurrentiel », insiste M. Goyette.

Vers le pull marketing
Auparavant, les sociétés envoyaient des vendeurs sur la route pour réaliser les ventes (pus marketing). Désormais, l’internet a donné le pouvoir de l’information aux clients de façon à ce que ce soit eux qui tentent de trouver les produits qu’ils recherchent (pull marketing). « Il faut que les entrepreneurs s’adaptent à cette réalité », pense ce dernier.

L’important pour ses entreprises est de se faire voir sur Internet. L’un des moyens quantifiables est la recherche par mots-clés référencés sur les moteurs de recherche sur Internet tels que Google. « Si vous ne vous retrouvez pas parmi les dix premiers résultats, 85 % des visiteurs ne vont pas à la page suivante et ainsi de suite », insiste ce dernier.

Mais si vous êtes parmi les premiers résultats, cela peut rapporter de nouveaux clients. C’est le cas de Philip and Henry Productions de Toronto, une société spécialisée dans l’offre de spectacles de magie qui réalise 75 % de ses ventes à l’Internet annuellement. Selon M. Goyette leurs ventes s’accroissent de 30 % annuellement, et ce, sans avoir de vendeur.

Ce principe s’applique aussi pour les entreprises industrielles citant le cas d’un fabricant et détaillant spécialisé dans le domaine de la robinetterie industrielle, Charland Thermojet. Un simple site Internet a suffi pour démarrer leurs expériences à l’étranger.

Les réseaux sociaux aussi!
Le spécialiste a aussi insisté que les entrepreneurs doivent aussi être présents sur les réseaux sociaux.  « C’est une réalité et c’est une place d’affaires. Il faut s’y mettre, mais on ne s’improvise pas sur les réseaux sociaux. Cela prend une stratégie », estime ce dernier.

Des entreprises ont maintenant des gestionnaires de communautés pour échanger des informations et gérer le service à la clientèle en animant la communauté. « La réalité, aujourd’hui, c’est qu’un site Internet ne suffit pas… Un site Web ne servira à rien s’il n’y a pas de stratégie derrière. Il faut voir Internet comme une place d’affaires… Heureusement, c’est ce que beaucoup d’entrepreneurs commencent à découvrir », conclut ce dernier.

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