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Que les sucres commencent en Beauce

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23 février 2012
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Mercredi soir, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec terminait sa tournée des syndicats régionaux en Beauce. Ils étaient plus de 300 acériculteurs réunis au Centre de congrès du Georgesville en attendant la première coulée des sucres.

De nombreux points ont été abordés durant la rencontre dont le bilan de la dernière saison, la normalisation du système de classement et l’avènement de l’UPA du futur.

Au cours de l’année 2011, il s’est produit dans le monde entier près de 144,1 millions de livres (MLb) de sirop dont 101,9 au Québec. Cette deuxième meilleure récolte de l’histoire du Québec a permis de bâtir une réserve stratégique de 36,4 MLb.

De cette réserve, 42 % est du sirop biologique. Cette production biologique touche 401 entreprises pour l’équivalent de 17,8 MLB de production. Pour l’instant, le sirop biologique n’a pas la cote, plusieurs acériculteurs songent à délaisser ce type de production pour aller dans le régulier. Une prime de 15 ¢ est donnée de la livre de sirop biologique.

Les exportations à la hausse
En date de la fin novembre 2012, les exportations affichait 67,7 MLb, soit 2,5 MLb de plus qu’à la même période, en 2010. Les exportations aux États-Unis sont à son plus bas niveau à 44,5 MLB. Elle était de 47,1 Mlb l’an dernier. Compte tenu de la situation économique difficile avec un dollar près de la parité, une production record de sirop d’érable aux États-Unis, les statistiques sont bonnes laissaient sous-entendre la FPAQ.

Pendant ce temps, au Québec, les ventes au détail affichaient 16,6 M$, soit 3,5 MLb. Notons que 60 % de la vente du sirop se fait à la ferme.

Prix à la hausse
La convention de mise en marché du sirop en vrac prévoit une hausse de 3 % selon l’indice du prix à la consommation. Pour les classes AA, A, B, C et D, le prix moyen pondéré de 2,78 $ l’an dernier passerait à 2,86 $. Toutefois, le sirop non classé demeurera à 2,22 $ la livre. Notons qu’une prime de 2 ¢ la livre est donnée pour les barils en acier inoxydable.

Paul Doyon, président de l’UPA de la Beauce, a démontré en fin de réunion l’importance de la convention de mise en marché. Il a rappelé un diagramme sur l’évolution du prix du sirop d’érable de 1992 à 2011, démontrant clairement une différence de prix à l’avantage de la convention et des producteurs de sirop d’érable.

Vers une harmonisation du système de classement
Par ailleurs, la Fédération a présenté le système de classement harmonisé proposé par l’Institut international du sirop d’érable. La proposition a été soumise aux organismes de règlementation Canada et des États-Unis.  Les cinq catégories actuelles (AA, A, B, C ou D) au Québec seraient délaissées par un système plus simple et facile pour le consommateur.

De plus, cette harmonisation permettrait de retirer les autres appellations donnant l’impression que le sirop est de moindre qualité. Le type de sirop serait déterminé par son niveau de transmission de la lumière soit de catégorie A de couleur doré, ambré, foncé ou très foncé.

La réflexion s’était amorcée en 2002. Si tout va comme prévu, les nouvelles normes seront approuvées et en vigueur, en 2013. Cela impliquera bien évidemment un ajustement de la Convention de mise en marché. Puisque le Québec est le seul endroit possédant un système de classification précis pour son sirop d’érable, le président du Syndicat des acériculteurs de la Beauce, Marcel Larochelle espère toutefois que l’étiquetage sera uniforme sur l’ensemble du marché nord-américain.

Agri investissement et Agri-Québec
Le président du Syndicat beauceron a rappelé aux gens présents dans la salle de la nécessité de se prévaloir des programmes d’aides disponibles afin d’aider à stabiliser leurs revenus soit Agri-Investissement et Agri-Québec. Il a insisté auprès d’eux de faire connaître le programme à leurs comptables ou de s’informer auprès de leurs syndicats. « Nous avons laissé plus de trois quarts de millions sur la table », souligne le président Marcel Larochelle.
 
UPA du futur
La FPAQ a décidé de conserver sa structure à deux niveaux, soit une fédération spécialisée avec des syndicats régionaux affiliés. Marcel Larochelle mentionne que le Syndicat des acériculteurs de la Beauce conservera son autonomie, mais touchera assurément les Appalaches. Il y aurait trois syndicats régionaux en Chaudière-Appalaches totalisant 4200 des 7500 producteurs. Il y aurait qu’une seule voix par région administrative au niveau provincial auprès de l’Union des producteurs agricoles (UPA).

 

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