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EDF Energies Nouvelles souligne le développement de son parc éolien de Saint-Robert

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27 juin 2012
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Ce 27 juin, la société EDF EN Canada Inc  a souligné en grandes pompes le développement et la construction du parc éolien de Saint-Robert-Bellarmin de 80 MW. Il s’agit du premier de sept projets pour la filiale d’EDF Énergies Nouvelles au Québec et même au Canada. Plus de 150 invités étaient conviés sur le chantier de ce parc de 200 M$ pour une cérémonie de signature de pale.

Le maire de la localité, Jeannot Lachance, a d’abord souligné la collaboration harmonieuse entre EDF Canada et la communauté de Saint-Robert-Bellarmin sans qui le projet n’aurait pas vu le jour. « Cela nous permet le dévoilement du premier parc éolien sur un territoire 500 hectares qui habituellement servaient que pour l’exploitation forestière, l’acériculture et la chasse. Le projet éolien, sous toutes ses formes, appuie le développement durable de notre communauté. Saint-Robert Bellarmin entre dans l’ère éolienne. Elle est fière de marquer l’histoire de EDF EN Canada en tant que premier parc éolien au Canada pour cette compagnie », a insisté le maire Lachance.

«C’est important de le souligner qu’un projet éolien peut se faire en collaboration avec la communauté», a spécifié le préfet de la MRC du Granit,  Maurice Bernier 

Ce projet devait originalement être construit dans le parc dans la communauté d’Aguanish. Puisqu’il ne correspondait pas aux règles adoptées par la MRC, le gouvernement du Québec a autorisé la relocalisation du projet à Saint-Robert-Bellarmin. « Nous étions des sans-abri éoliens en 2009. Nous étions dans une impasse avec la communauté d’Aguanish et on essayait de trouver des solutions. Évidemment, cela a pris une communauté d’accueil, Saint-Robert-Bellarmin nous a offert cette possibilité », a spécifié Alex Couture, directeur Développement de projets pour EDF EN Canada.

Tristan Grimbert, président-directeur général d’EDF EN pour Amérique du Nord basé à San Diego était présent pour marquer ce grand pas au Québec pour EDF. « L’accueil et le soutien de la communauté de Saint-Robert-Bellarmin et de la MRC du Granit ont largement contribué au succès de ce projet. Notre gratitude se porte également à l’endroit des ministères du gouvernement du Québec pour leur diligence à développer ce projet en mode accéléré, permettant ainsi au parc éolien de Saint-Robert-Bellarmin de commencer ses opérations commerciales en septembre prochain », a souligné ce dernier

« Durant le contrat de 20 ans avec Hydro-Québec, la municipalité de Saint-Robert-Bellarmin recevra environ 160 000 $ en contributions annuelles volontaires de la part d’EDF EN Canada. De plus, notre entreprise a mis sur pied un fonds de développement de 40 000 $ par année pour appuyer des projets d’initiative locale », a ajouté M. Couture.

M. Grimbert a ajouté que la société avait l’intention de faire partie de la communauté et d’être sur le territoire longtemps.

Des investissements de 200 M$
Ce projet de 80 MW à Saint-Robert nécessitera des investissements de 200 M$. Le parc pourra alimenter jusqu’à 18 000 foyers québécois. Le chantier a accueilli jusqu’à 150 employés sur le site pour la construction de 40 éoliennes. Cinq employés permanents seront nécessaires pour leur opération.

Fournies par REpower, ces éoliennes sont complètement adaptées au temps froid québécois et aux hautes exigences d’Hydro-Québec selon Helmut Herold, directeur général de REpower Systems Inc. à Montréal.

Il s’agit aussi d’un premier projet entre EDF EN Canada et REpower. « Saint-Robert-Bellarmin est le premier parc éolien commercial au Québec pour lequel REpower a fourni les éoliennes. C’est le résultat d’une collaboration fructueuse entre toutes les parties impliquées et nous voulons en remercier tous nos partenaires. Nous sommes très fiers de contribuer au développement de l’énergie éolienne au Québec qui a, comme nous pouvons le constater, un impact économique important sur la province et ses régions », a affirmé ce dernier.

Ce nouveau parc éolien est donc le premier projet d’EDF EN Canada au Québec. Il est l’un des sept projets éoliens attribués à EDF EN Canada par Hydro-Québec, dans le contexte de ses appels d’offres. Au total, l’entreprise développera et construira 1003,2 MW dans la province au cours des quatre prochaines années.

Une cérémonie et une visite des installations
Le dévoilement du parc éolien de Saint-Robert s’est fait devant plus de 150 invités. Des navettes transportaient les convives par autobus de l’église au cœur du parc éolien. Après une signature de pale afin de pour marquer l’inauguration du parc, les gens ont pu entendre les discours protocolaires.

Suite au dîner et au gâteau à l’effigie de la nouvelle image d’EDF Énergies Nouvelles, les visiteurs ont été conviés à une visite du parc éolien. Malheureusement, les éoliennes se dévoilaient peu à peu sous une épaisse brume. Néanmoins, ils ont pu apprécier le tour dans une partie des 43 kilomètres de sentier à travers les hautes terres de Saint-Robert-Bellarmin où se trouvent déjà 14 éoliennes.

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  • PV
    P. Veilleux
    temps Il y a 12 ans
    Finalement nous savons concrètement ce que rapporte l'implantation d'éoliennes dans une municipalité qui en accepte 40 sur son territoire: - 160 000 $ annuellement en contributions VOLONTAIRES (jusqu'à ce que le 'volontaire' s'arrête et c'est ridicule comme redevance par rapport à ce que va retirer EDF en vente d'énergie); - 5 emplois à temps plein. Est-ce que cela vaut vraiment le coup comparativement aux impacts ? P. Veilleux
  • GR
    gaetan robert
    temps Il y a 12 ans
    Je n'ai que des félicitations à transmettre à Hydro-Quebec et à ADF énergies pour ce parc à énergie propre. Bravo au maire de St-Robert Bellarmin pour son ouverture d'esprit au point de vue écologique. GAETAN.
  • CC
    Claude charron
    temps Il y a 12 ans
    Ne nous y trompons pas, ce sont tous les québécois qui payent ce projet éolien et qui soutiennent ce système de bien-être social corporatif à même leurs factures d'électricité.Très mauvais choix. À preuve; le prix moyen payé par Hydro-Québec pour les appels d'offres du 2 ième bloc, soit 2,000MW, se situe à 9 cents/kwh, à cela il faut ajouter environ 2 cents/kwh pour le transport et l'équilibrage, donc Hydro paiera 11 cents/kwh pour de l'énergie qu'il revendra à perte sur les marchés extérieurs (ex: le dernier contrat avec le Vermont à l'automne 2010 fait état d'un approvisionnement en électricité pour une durée de 25 ans à un prix moyen de 5.5 cents/kwh). Pour ce 2 ième bloc seulement il en coûtera donc $250 millions annuellement aux contribuables québécois pour l'approvisionnement à perte de cette énergie et ce pour au moins les vingt prochaines années alors que nous sommes dans une situation excédentaire d'énergie sans précédent (les analystes américains parlent de surplus pour les 35 prochaines années). Hydro fournit également de l'électricité aux minières (aluminium, etc.) à un tarif L, soit 4.2 cents/kwh. Le tarif résidentiel québécois se situe autour de 7.5 cents/kwh. Hydro a d'ailleurs annoncé le 1 août 2011 les premières hausses résidentielles en 2012 pour absorber les pertes pour l'approvisionnement en énergie éolienne, soit une ponction de 58 millions de dollars. Que la Régie de l'Énergie soit d'accord ou non avec cette hausse, les consommateurs hériteront de la facture un jour ou l'autre. Ce n'est qu'un début alors que le dégel du bloc patrimonial en 2014 permettra à Hydro de hausser ses tarifs de 3.7%/an pendant 5 ans, Hydro aura alors beau jeu de camoufler ses pertes éoliennes à travers ces nouvelles hausses. Au bout du compte ce sont les québécois qui paient pour que l'électricité coûte moins cher aux américains. La centrale au gaz naturel (cogénération) de Bécancour construite au coût de $1 milliard par Trans Canada Energy, une multinationale pétrolière de l'Alberta, n'a pas produit un seul kw d'électricité depuis son ouverture il y a 5 ans. Le contrat qui lie Hydro-Québec à Trans Canada jusqu'en 2023 fait en sorte qu'il en coûte à Hydro-Québec $200 millions/an pour ne pas produire d'électricité étant donné les surplus d'énergie sur le marché. ET on continue d'installer des éoliennes à perte. Tous les analystes en énergie ont dénoncé ce scandale, alors pourquoi continuer dans ce modèle de développement qui va à l'encontre de tous les principes du développement durable?? Ça coûte cher pour se donner bonne conscience et se draper du mythique manteau vert de l'éolien. Les promoteurs éoliens sont de formidables vendeurs de rêves; c'est le seul produit industriel qui vient sans garantie. L'éolien étant supposé contribuer à la diminution des gaz à effet de serre en partie responsables des changements climatiques; demandez aux pelleteurs (peddlers) de vent de vous fournir une seule étude scientifique, indépendante qui en fait la preuve. Leur réponse: ''on n'a pas besoin de preuves.''Des études sérieuses démontrent portant que l'énergie éolienne contribue de façon non significative à la diminution des GES et dans plusieurs cas contribue à leur augmentation. J'espère que les citoyens des municipalités du Québec qui sont à leur tour harcelés par les profiteurs du vent s'indigneront de ces projets absurdes et que s'ils ont une conscience sociale ils buteront hors de leur territoire ces projets néfastes qu'on s'apprête à leur imposer par le biais d'un 4 sème appel d'offres. Outre ces considérations économiques affreusement défavorables, la valeur des paysages, la valeur des résidences riveraines, la santé et la qualité de vie, l'occupation réfléchie et viable du territoire qui constitue le milieu de vie des résidents et la valeur du tissu social sont des préoccupations infiniment plus louables et importantes que l'apparition de ces quelques turbines désuètes et d'une inutilité consommée alors que 98% de l'énergie produite au Québec provient de l'hydro électricité, renouvelable et surabondante. Si Québec veut faire quelque chose pour l'environnement pourquoi ne commence-t-il pas par offrir aux québécois un programme résidentiel de remplacement du chauffage au mazout par un système de chauffage fonctionnant principalement à l'électricité (encore une fois dont les surplus seront présents pour au moins les 20 prochaines années) et ainsi contribuer efficacement à s'affranchir de notre dépendance au pétrole. Ces projets n'ont de vert que les billets qu'ils rapportent aux vendeurs de vent grâce à l'argent des factures d'électricité des contribuables québécois garanti par le souteneur Hydro-Québec. Une véritable honte. Pour ne pas ajouter l'insulte à l'injure le gouvernement devrait au minimum cacher ces projets éoliens en territoires non habités lesquels offrent un potentiel éolien beaucoup plus grand sur plus de 90% du territoire québécois. Ne nous y trompons pas, ce modèle de développement de centrales éoliennes industrielles est un véritable scandale économique et financier, un désastre environnemental et un gâchis social. Partout dans le monde le mythe de l'éolien se désagrège alors que les gouvernements coupent les subventions à cet ogre financier responsable d'une large part de la dette de plusieurs pays dont l'Espagne. De plus en plus de Don Quichotte s'élèvent et combattent l'invasion de ces vire-vents géants devenus symbole de discorde et de cupidité.
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