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Selon la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce

La PCU et la PCUE compliquent le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre

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12 mai 2020
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Alors qu’on prépare la réouverture des entreprises, de plus en plus d’employeurs font part des difficultés qu’ils rencontrent pour inciter leurs employés qui touchent la Prestation canadienne d’urgence (PCU) à retourner au travail.

C'est du moins l'avis exprimé par la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce (CCNB) par la voie d'un communiqué de presse, soulignant que la reprise économique met les entreprises du Québec, dont celles de la Beauce « face à de multiples défis. »

La PCU et son pendant pour les étudiants (PCUE) devront être adaptés afin de favoriser le retour en emploi des prestataires de ces mesures d’aides. Pour de nombreux travailleurs, ces mesures favorisent un retour au travail uniquement à temps partiel. La limite discriminante du 1000$ de revenu par mois amène un calcul financier qui nuit à la réponse aux besoins des entreprises déconfinées.

« Il faudra se questionner sur les largesses du gouvernement fédéral qui éloignent un partie de notre main d’œuvre, cela amène un effet pervers sur la relance économique. Le déficit créé par la pandémie pourrait être un sérieux handicap pour la reprise économique en plus de laisser un mauvais héritage aux générations futures », selon François Lehouillier, président du CCNB.

Alors que le gouvernement doit annoncer prochainement si la PCU sera prolongée après la mi-juin, l’occasion est parfaite d’inclure de nouveaux critères visant à encourager l’activité en rendant les gains de travail plus intéressant.

« La PCU et la PCUE ont été mises en place pour répondre à un besoin urgent dans un contexte de crise. « Maintenant que nous nous dirigeons vers une relance, il faudra s’assurer que les mesures de soutien ne viennent pas nuire aux efforts de reprises économiques. Un grand nombre d’employés à taux horaire n’ont simplement aucun avantage à reprendre le travail à temps plein en ce moment. Les programmes de soutien ont été élaborés pour aider les employés mis à pied, pas pour devenir un frein au travail », poursuit M. Lehouillier  dans le communiqué.

« Nous savons que le respect des normes sanitaires est essentiel pour maintenir la reprise de l’activité économique et les entreprises doivent investir pour se conformer aux mesures mises en place. C’est pourquoi, l’instauration d’aides financières gouvernementales pourrait les soulager et leur permettre de limiter l’introduction de nouveaux coûts difficiles à supporter en cette période de crise », a pour sa part souligné Nancy Labbé, directrice générale de la CCINB.

 

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