Économie locale
Les affaires en temps de pandémie: les libraires indépendantes de Saint-Georges
Pour tous les commerçants, il était impossible de prévoir à quel point la pandémie de COVID-19 allait affecter les affaires. Toutefois, les librairies indépendantes de Saint-Georges ont eu de belles surprises.
Alors qu’il pensait fermer son commerce et rester sur le chômage avec peut-être quelques commandes par jour par Internet tout au plus, René Bilodeau, copropriétaire de la Librairie Sélect a fini par travailler tous les jours du confinement.
En matière de ventes en ligne, la librairie a enregistré un bond de plus de 2000% par rapport aux ventes de l’année passée.
La librairie fait partie d’un réseau de libraires indépendants avec qui elle partage une plateforme de vente en ligne. Cette plateforme lui a permis d’envoyer des livres partout dans la province, en Ontario, dans les provinces maritimes et même, parfois, à l’international.
Les lecteurs beaucerons étaient également au rendez-vous. M. Bilodeau s’est également fait livreur pour la clientèle à proximité pendant le confinement.
Lors de la réouverture du commerce, le 4 mai, la Librairie Sélect a vécu un achalandage digne du temps des fêtes.
M. Bilodeau croit que cet achalandage s’explique en partie par l’annulation des projets de vacances des consommateurs.
« À défaut de pouvoir voyager, les gens s’achètent des livres. Leurs dollars-loisirs servent autrement » ajoute René Bilodeau, copropriétaire de la Libraire Sélect.
Librairie de la Chaudière
Ce commerce, qui habite place Centre-Ville depuis 38 ans n’a pas de plateformes de vente en ligne et a donc dû cesser la totalité de ses opérations lorsque les commerces non essentiels ont dû fermer. Localisée dans un centre commercial, sans porte menant vers l’extérieur, la librairie n’a pu réouvrir que le 1er juin.
Cependant, depuis la reprise de leurs activités, les propriétaires de la Librairie La Chaudière, Rose Levesque et Monia Morin, nous confirment que les affaires vont bien.
Le commerce, qui a bâti sa réputation sur la proximité avec sa clientèle et sur le service-conseil, a manqué aux lecteurs du coin.
« On s’est fait dire par les gens qu’ils avaient hâte de revenir. Ils s’ennuyaient de la proximité », raconte joyeusement Monia Morin, propriétaire de la Libraire la Chaudière.
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