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L'École d'Entrepreneurship de Beauce

L'entrepreneuriat en temps de pandémie: entrevue vidéo avec Éric-Michel Hallé de l'EEB

durée 12h00
7 septembre 2020
François Provost
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par François Provost, Journaliste

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L’École d’Entrepreneurship de Beauce est l’une des institutions de la région qui réussit à partager et à faire rayonner l'esprit entrepreneurial beauceron . Il est donc tout naturel, dans cette période économique difficile, de se tourner vers Éric-Michel Hallé de l’EEB pour apprendre à s’adapter à cette réalité.

L’école d'entrepreneurship a dû elle-même se réinventer en temps de pandémie. Si les activités sur place ont cessé à l’école, l’EEB s’est dirigé vers le numérique. Des séances d’entraide ont été organisées entre les diplômés de l’EEB afin de permettre aux entrepreneurs d’échanger et de partager leurs bons coups.

« Ça nous a obligés à aller dans une nouvelle avenue pour aller rejoindre les gens », explique Éric-Michel Hallé qui agit à titre de coach pour les entrepreneurs.

L’école avait déjà comme projet d'offrir des formations virtuelles aux entrepreneurs de partout à travers le Québec. La pandémie n’a fait qu’accélérer cette transition.

Lorsqu’ils s’adressent aux entrepreneurs au sujet de la pandémie, l’EEB mise sur les opportunités d’apprentissage et sur la connexion avec ses valeurs.

« S’il n’y a pas d’inconfort, tu n’apprends pas. Malheureusement, avec la COVID, on est dans un super bon temps d’apprentissage », lance Éric-Michel Hallé.

Celui-ci postule que la mentalité à aborder pour un entrepreneur est celle qui prend bien en compte la réalité des circonstances: « L’entrepreneur, c’est quelqu’un qui crée avec la réalité qu’il a ».

L’entrepreneuriat en 2020
Parmi le réseau des 900 entrepreneurs qui ont fait le parcours virtuel de l’EEB, M. Hallé explique qu’ils se divisaient en trois groupes de proportion similaire. Près du tiers des entrepreneurs étaient en situation négative, un autre tiers était en stagnation et le dernier était en croissance.

Éric-Michel Hallé croit que la plupart des entrepreneurs de la province sont en mode solutions et que, malgré les difficultés actuelles, ceux-ci tirent leur énergie de la force de leur réseau.

Finalement, questionné sur si septembre 2020 était un bon moment pour se lancer des affaires, M. Hallé rétorque: 

« Il y a-t-il un bon moment pour se partir en affaires? Le bon moment est lorsqu’on se sent prêt, qu’il y a une opportunité et qu’on a les ressources pour le faire ». 

Visionnez l'intégrale de notre entrevue vidéo avec Éric-Michel Hallé de l'École d'Entrepreneurship de Beauce dans cet article.

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