Accélérer la vaccination dans les entreprises aussi
La CCINB souhaite connaître le plan de réouverture des commerces
La Chambre de commerce et d'industrie de la Nouvelle-Beauce et la FCCQ demandent au gouvernement du Québec de faire connaître très rapidement son plan de déconfinement à moins de deux semaines de la date du 8 février.
« La gestion des ressources humaines et la reprise des chaînes d’approvisionnement demandent du temps et de la préparation. Il faut aider nos commerçants à prévoir la réouverture et se préparer en conséquence. On ne peut pas se permettre d’attendre le 6 février », avance Chantal Gravel, présidente de la CCINB, par voie de communiqué de presse
La porte-parole de l'organisme estime que la baisse de cas confirmés et des hospitalisations, vus au cours des derniers jours, prouvent que les Québécois ont fait les efforts nécessaires pour y arriver. À son avis, Le maintien du couvre-feu temporairement peut aussi faire partie d’une condition gagnante afin d’atteindre cet objectif.
La CCINB a également interpellé le député de Beauce-Nord, Luc Provençal, afin qu’il fasse parvenir les demandes au gouvernement.
« Ce serait bien de voir quels sont les objectifs à atteindre par région qui permettrait un déconfinement par secteur d’affaires. Cela aiderait aussi la population à poser les bons gestes afin d’atteindre ces objectifs. Notre économie et notre moral en ont grandement besoin », a déclaré de son côté la directrice de la CCINB, Nancy Labbé.
Quant à la Fédération des Chambres de commerce du Québec, l'organisme croit que la clé qui permettra d’accélérer le retour à une vie économique, sociale et culturelle se rapprochant de la « normalité » pré-COVID est la campagne actuelle de vaccination.
« Il est dans l’intérêt de nos employeurs et de nos travailleurs d’accélérer la campagne de vaccination pour permettre une reprise plus rapide des activités régulières. Plusieurs entrepreneurs nous ont contactés pour offrir leur collaboration au gouvernement pour y arriver. Ils peuvent convertir des espaces actuellement sous-utilisés en clinique de vaccination ou encore faire partie de campagnes de sensibilisation à l’importance de la vaccination, par exemple », a conclu Charles Milliard président directeur général de la FCCQ.
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