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D'après la CCINB et la FCCQ

Le manque de places en services de garde nuit à l’activité économique

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27 février 2021
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Par Salle des nouvelles

Alors qu’on fait état du manque criant de places de qualité en services de garde éducatifs à l’enfance, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce (CCINB) en compagnie de l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) et de l’Association des garderies privées du Québec (AGPQ), constatent que cette situation a également un impact important sur les entreprises du Québec et nuit à l’activité économique.

« Il y a un manque de places plus qu’important sur notre territoire. Les parents ne peuvent retourner au travail suite à un congé de maternité ou encore concilier télétravail et présence en entreprise. Une maman m’a dit hier qu’elle avait fait une cinquantaine d’appels pour trouver un milieu de garde. Et après tout cela elle n’a toujours pas trouvé. Elle ne peut donc pas retourner au travail, elle a peur de perdre son emploi. Il faut aussi sensibiliser les employeurs à cette réalité. C’est aussi le cas de notre éducatrice à la halte-garderie, elle a essayé de trouver une place pour son garçon de trois ans, elle n’a pas réussi. Donc, elle nous quitte. Depuis le début de la pandémie, plusieurs milieux de garde familiaux ont fermé. Les règles sanitaires, la pression, les stress aussi font parti des raisons de ces fermetures », a affirmé Luce Lacroix, directrice générale de la Maison de la famille Nouvelle-Beauce.

Enjeu en région
« Malgré la pandémie, plusieurs secteurs d’activités dans de nombreuses régions sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre. En raison du manque de places en services de garde éducatifs, il devient plus difficile d’attirer des travailleurs à venir s’installer en région pour combler les besoins en main-d’œuvre. On a observé une mobilisation récente, entre autres, de la communauté d’affaires de Lac-Mégantic. Sans compter les préoccupations exprimées en Abitibi-Témiscamingue ou en Mauricie, pour ne nommer que celles-ci », a expliqué Charles Milliard, président-directeur général de la Fédération des Chambres de commerce du Québec.

« Nous constatons que le manque de places en services de garde éducatif à l’enfance freine le développement de certaines entreprises de notre région. Nous n’avons qu’à observer la semaine de relâche qui arrive, plusieurs travailleurs sont dans l’obligation de demeurer à la maison. Leur service de garde étant fermé et n’ayant personne pour prendre la relève. Ce manque de places en garderie existait avant la pandémie mais a augmenté depuis le début de la crise sanitaire », a ajouté Chantal Gravel présidente de la CCINB.

Ulys Veilleux de chez Les Pères Nature observe ce problème au sein de ses équipes de travail. « Justement j’ai une employée qui malheureusement ne peut pas revenir à temps plein puisqu’elle n’a toujours pas réussi à se trouver une place en garderie, elle doit défrayer les coûts afin de recevoir une gardienne à la maison afin de venir travailler. C’est un problème. »

« Juste le mois dernier la garderie d’une membre d’équipe a fermé, elle a eu la chance de se trouver une nouvelle place, mais pour avril seulement. En attendant elle ne peut travailler qu’une journée par semaine », a également constaté Manon Viel de chez Métal Bernard.

Des conditions gagnantes pour la relance économique
« À l’instar des préoccupations du ministre de la Famille pour le développement des places, on sent une préoccupation palpable de la communauté d’affaires du Québec sur cet enjeu. Nous croyons qu’il serait nécessaire à ce stade-ci que des ministres à vocation économique, sociale et régionale s’impliquent également, afin qu’un plan d’accélération de places de qualité en services de garde éducatifs soit déployé pour les 50 000 enfants en attente », a poursuivi M. Milliard.

Recommandations pour pallier le manque de places
La FCCQ et la CCINB proposent de procéder à une réelle évaluation du taux de couverture des places offertes dans les différentes régions du Québec et d’offrir une formation accélérée pour l’éducation en service de garde, techniques d’éducation à l’enfance et formation à la petite enfance.

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