Avec la Fédération des chambres de commerce du Québec
La CCINB demande une vaste consultation sur l'immigration et la pénurie de main d'oeuvre

Par Salle des nouvelles
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce (CCINB) demandent au gouvernement du Québec de lancer rapidement une vaste consultation sur la problématique de l'immigration et de la pénurie de main-d'oeuvre.
Pour bien saisir les difficultés des entrepreneurs et des immigrants sur le terrain, cette consultation devrait nécessairement se déplacer dans les régions de la province, estiment la FCCQ et la CCINB.
Ces organisations soutiennent que la planification de l’immigration prévue cet été ne permettra pas à elle seule de répondre aux enjeux économiques du Québec.
« Il est totalement inacceptable de voir des infirmières françaises se tourner vers l’Ontario parce que les délais sont trop longs au Québec. On a un problème de seuil d’immigration trop bas au Québec et des délais de traitement inadmissibles à Ottawa, pendant ce temps ce sont nos entrepreneurs qui en souffrent », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
La FCCQ et la CCINB rappellent que le nombre de métiers en pénurie de main-d’œuvre actuelle et projetée a explosé dans les dernières années, alors que les Québécois sont de plus en plus nombreux à prendre leur retraite, sans pouvoir être remplacés par de plus jeunes sortant des bancs d’école.
« Les besoins pour des travailleurs qualifiés sont toujours aussi criants. Dans notre région, chaque jour nous rencontrons des entrepreneurs qui doivent reporter des projets ou qui ne peuvent pas produire à pleine capacité en raison d’un manque de travailleurs », a ajouté Chantal Gravel, présidente de la CCINB.
En 2019, la FCCQ et la CCINB avaient mis en lumière le manque de données et de vision commune afin de quantifier les besoins de main-d’œuvre immigrante et la capacité d’intégration du Québec et de chacune des régions.
« Cette situation doit cesser. Nous en appelons donc à une consultation, qui pourrait prendre la forme d’une commission parlementaire itinérante, afin de rassembler les acteurs sociaux pour aborder ces questions et trouver des solutions », conclut Charles Milliard.
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