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Pénurie de main d'oeuvre en Chaudière-Appalaches

Les travailleurs sont essentiels au maintien d'une empreinte manufacturière forte

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21 juin 2021
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Sylvio Morin
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Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Pour maintenir  une empreinte manufacturière forte, il faut s’assurer que les entreprises aient accès à des travailleurs.  

C'est le principal constat de la tournée virtuelle de consultation régionale que mène le regroupement Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), qui a a rencontré la semaine dernière des entreprises manufacturières de la région de la Chaudière-Appalaches. 

« Plusieurs travailleurs de la région ont quitté le manufacturier pour se diriger vers le secteur de la construction. Les entreprises ont augmenté leurs salaires et investissent en  automatisation, mais cela ne règle pas le problème. En effet, des entreprises ont effectué un virage vers l’automatisation et elles ont des plans d’investissement costauds, mais elles sont à la recherche de travailleurs pour combler des postes de manœuvre, d’opérateur et de  journalier. Elles ont d’ailleurs beaucoup de difficulté à combler les postes de soirs et de nuit  afin de faire rouler leur usine 24 heures sur 24. Certaines entreprises pourraient également  augmenter d’au moins 25% leur capacité de production, si elles avaient la main-d’œuvre  nécessaire », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de MEQ.

Mme Proulx met également en évidence que la région a un bas taux de chômage. « On y retrouve plusieurs moyennes et  grandes entreprises manufacturières et, si on veut maintenir une empreinte industrielle  forte, cela va prendre une stratégie pour s’assurer d’attirer et de retenir des travailleurs en région », dit-elle.

Rappelons que selon le Portrait manufacturier des régions du Québec, en 2019, il y avait 1084 établissements manufacturiers et 41 500 emplois manufacturiers sur le territoire de Chaudière-Appalaches. 

Plusieurs des entreprises consultées ont soulevé que le recours aux travailleurs étrangers temporaires est désormais un incontournable.

Les entreprises participantes ont mis de l’avant toute la complexité, les coûts et la lourdeur administrative du programme des travailleurs étrangers  temporaires. Il a été suggéré de simplifier ce programme, de réduire les délais et de hausser  la limite de 10% par usine imposée aux employeurs quant au pourcentage de travailleurs étrangers temporaires qu’ils peuvent embaucher au sein de leur effectif.

Il y aurait lieu  également de revoir les catégories d’emploi. Néanmoins, pour ces entreprises, l’immigration temporaire n’est pas une solution durable et il faut s’assurer de favoriser l’installation sur le  long terme et miser sur l’intégration de ces personnes immigrantes. 

« Le gouvernement du Québec souhaite avoir plus de produits fabriqués au Québec et c’est  une bonne nouvelle! Toutefois, si l’on veut fabriquer davantage ici, il faut s’assurer de donner  les outils nécessaires aux entreprises manufacturières afin qu’elles puissent augmenter leur  productivité et les rendre plus compétitives. Pour y parvenir, le gouvernement doit prioriser  des actions spécifiques à notre secteur notamment en nous donnant accès aux travailleurs  dont nous avons tant besoin », de conclure la pd-g du MEQ. 

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