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Les employeurs agricoles saluent la contribution essentielle des travailleurs étrangers temporaires

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Par Salle des nouvelles
L’Union des producteurs agricoles (UPA) salue la contribution des quelque 20 000 travailleurs étrangers temporaires (TET) qui viennent chaque année œuvrer dans les champs de la province et réitère qu’ils sont essentiels à l’autonomie et la sécurité alimentaire du Québec et du Canada.
« La pénurie de main-d’œuvre touche le milieu agricole depuis beaucoup plus longtemps que la grande majorité des autres secteurs économiques. Les agriculteurs savent donc très bien à quel point ces milliers de travailleurs en provenance du Mexique, du Guatemala et d’autres pays sont indispensables à la filière agroalimentaire québécoise, plus particulièrement dans le secteur horticole (fruits, légumes, etc.) », a déclaré le président général de l’UPA, Martin Caron.
La disponibilité des travailleurs locaux n’est pas complètement inexistante, mais elle est insuffisante pour combler tous les besoins. C’est pourquoi l’UPA réclame depuis plusieurs années un recours facilité à la main-d’œuvre agricole étrangère, et ce, à tous les égards : moins de délais et de dédales administratifs, autorisation sur trois à cinq saisons pour le même employeur de confiance (au lieu de refaire les démarches annuellement), possibilité de changer d’employeur en cours de saison (permis ouverts), accès privilégié à la résidence permanente pour les TET qui souhaitent s’établir ici (incluant au regard des exigences linguistiques), etc.
Ajoutons que la Table de concertation des TET agricoles traite, depuis 2018, des grands enjeux rencontrés par les TET et les employeurs. L’UPA, AGRIcarrières, le réseau des Centres d’emploi agricole, la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME), la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail, la Commission des partenaires du marché du travail, Emploi et Développement social Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, Service Canada, le Réseau d'aide aux travailleuses et travailleurs migrants agricoles du Québec (RATTMAQ), ainsi que le syndicat des Travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce y sont aussi représentés. Ce modèle de concertation est unique au Canada.
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