Une entente de principe est conclue avec le Georgesville
Après trois mois de grève, le conflit du Georgesville est sur le point de prendre fin. Lundi soir, la quatrième rencontre de conciliation entre le syndicat des Métallos et la direction de l'hôtel le Georgesville à Saint-Georges de Beauce a permis aux deux parties d’en venir à une entente de principe.
Les 71 employés de l'hôtel de Saint-Georges sont en grève depuis le 23 mai devront se prononcer sur la nouvelle offre lundi soir prochain. Les détails de l’entente de principe n'ont pas été divulgués par respect des employés.
Le Comité de négociation du syndicat des Métallos semble satisfait de cette entente. Toutefois, le permanent des Métallos, Benoit Boulet souligne que ce sera aux employés de décider si l’entente est bonne pour eux. Le piquetage va continuer jusqu’à lundi.
Même si les dés ne sont pas joués, le directeur général du Georgesville, Alain April semblait de son côté confiant que l’entente de principe sera entérinée par les employés. «Comme je l’avais dit plus tôt, une grève se règle habituellement dans les 3 jours, 3 semaines ou 3 mois», rappelle-t-il confiant que le conflit sera chose du passé dès la semaine prochaine.
Un retour progressif
Si les employés acceptent la nouvelle offre, M. April prône un retour progressif au travail afin que l'hôtel et le restaurant fonctionnent à plein régime pour le week-end de la fête du Travail. «Ça doit être négocié au lendemain du vote», précise toutefois M. April.
Ce sera aussi à ce moment que la direction connaîtra le nombre d’employés souhaitant toujours poursuivre leur carrière à l’hôtel le Georgeville. Plusieurs d’entre eux ont travaillé ailleurs pendant le conflit. Le Syndicat estime qu’une trentaine d’employés effectue toujours du piquetage. M. April espère de son côté avoir le plus d’effectifs possible pour que l’établissement puisse fonctionner convenablement.
Peu ou pas d’impact
Toujours si les employés acceptent l’entente de principe, la direction du Georgesville ne sera pas dans l’obligation de refuser des offres de locations pour des fêtes de toutes occasions pour manque d’effectif.
Et la plainte!
Pour le moment, il est impossible d’affirmer ce qu’adviendra des plaintes déposées par le Syndicat devant la Commission des relations de travail (CRT) suite au dépôt d’un rapport d'un enquêteur au ministère du Travail. Celui-ci indiquait que la direction de l'hôtel Le Georgesville a embauché des scabs pour casser la grève.
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