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La grande aventure de Frédéric Dion se poursuit

durée 07h32
16 novembre 2007
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Pour être entrepreneur, il faut aimer les aventures, et Frédéric Dion le sait bien puisque son métier est aventurier-conférencier. Depuis sa grande traversée du Québec de 2700 kilomètres en kayak en 2002, il a inspiré plus de 100 000 jeunes et moins jeunes de six nations différentes. Hier, le jeune homme racontait ce premier récit à près de 300 élèves de la Polyvalente Saint-Georges dans le cadre de la Journée nationale de la culture entrepreneuriale organisée par le Carrefour jeunesse-emploi de Beauce-Sud (CJEBS).
 
« Si on m’avait posé la question si je croyais avoir la fibre entrepreneuriale avant mon voyage, j’aurais probablement dit non. Cinq ans plus tard, je suis ici devant eux. Je suis un aventurier-conférencier, donc un travailleur autonome. Je gagne ma vie avec mon entreprise. Je me suis rendu compte que faire une expédition est le même que de créer une entreprise. Il s’agit d’une grande aventure. On fait face au doute et à la peur. On parle aussi de défis, de passion et l’on parle de rêves. Les deux s’entrecoupent parfaitement », croit M. Dion.

Un périple de 100 jours
Sa première expédition réalisée en 2002 consistait de traversée seul la province soit de la Mauricie à la baie d’Ungava, pour gravir le mont d’Iberville. La plus haute montagne du Québec. Appuyé d’images qu’il a lui-même filmées pendant son périple, Frédéric a présenté ses 100 jours et 2700 kilomètres à travers un territoire québécois rempli de surprises et de défis.

Les deux meilleurs équipements dont il a eu recours pour accomplir ce périple, une bonne condition physique et mentale. Il souligne que son épreuve a été mentalement difficile dû à la solitude et le portage. Malgré tout, cette expérience a lancé sa carrière d’aventurier-conférencier. Par son témoignage, il voulait inspirer les jeunes à foncer dans la vie pour réaliser leurs rêves et aspirations. « Si j’avais vu cette à leur âge, j’aurais fasciné et tripé comme un enfant », partage M. Dion.

Un métier passionnant
Être aventurier est un métier excitant et passionnant pour M. Dion. Jusqu’à présent, celui-ci a réalisé trois grandes aventures, pour ensuite les filmer et pour ensuite les raconter. Réaliser ses aventures, mais il préfère les présenter au public sous la forme d’un spectacle interactif. Ce style particulier semble plaire tout autant aux Québécois qu’aux Européens, et ce, autant dans les écoles et en entreprises. « Les Français lorsqu’ils ont vu cela, ils ont trouvé cela bon. Pour moi, c’est que le début. Je veux que ça soit plus spectaculaire », souligne M. Dion.

Et lorsqu’on lui demande : gagnes-tu ta vie avec tes voyages et tes conférences? Celui-ci répond oui bien évidemment. « L’an dernier, ça m’a amené à faire 200 conférences dont 140 en France, 35 en Suisse. J’ai donné des conférences à travers six pays. J’adore cela et j’ai le goût de continuer », lance fièrement l’aventurier.

Outre sa grande traversée du Québec en kayak, en 2004, il a exploré l’Alaska avec un coéquipier puis en 2006 il a réalisé toute une aventure en Amérique centrale avec sa copine en 2006. « En Amérique centrale, on l’a traversée par tous les moyens, en vélo, en auto, en bateau et même à la nage un bout… À la recherche des situations les ^plus intenses les plus belles. C’est à dire les pyramides mayas, les fonds marins. Cela veut aussi dire les dépotoirs, les enfants qui y travaillent. Les autobus au Guatemala qui sont spectaculaires et les volcans », raconte M. Dion.

« Et j’ai d’autres projets dont d’autres tournages pour cet hiver, ça continue. Je veux tourner un court-métrage sur le cerf-volant attraction quelque chose d’assez flyé», partage l’artiste aventurier.

Stimuler l’entrepreneuriat jeunesse
Organisé dans le cadre du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse et chapeauté par le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec avec l’appui du Secrétariat à la jeunesse, cet événement a pour but de promouvoir la culture entrepreneuriale au Québec, autant auprès des jeunes, du milieu scolaire, de la communauté, des acteurs socioéconomiques, des entrepreneurs que des élus.

Soulignons que l’an dernier, la première édition de la Journée de la culture entrepreneuriale avait permis aux élèves de la concentration Citoyens du monde de l’école secondaire Notre-Dame-de-la-Trinité de Saint-Georges de recevoir la visite de Rhéa Loranger. Une entrepreneure de 23 ans spécialisée dans l’élevage de pigeonneaux à chair.


Frédéric Dion, conférencier, Anne-Marie Latulippe, du Carrefour jeunesse-emploi de Beauce-Sud, et Claude Fecteau de la Polyvalente de Saint-Georges entourent l'affichede la Journée nationale de la culture entrepreneuriale.

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