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L'avenir de l'agriculture passe par la bioénergie

durée 14h54
14 janvier 2008
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Au cours des dernières années, le secteur des bioénergies a pris une place prépondérante dans l’actualité surtout avec les contraintes environnementales et la surconsommation des produits pétroliers. Le développement des énergies renouvelables à partir de biomasse agroforestière laisse donc entrevoir des perspectives intéressantes pour les producteurs agricoles. L’Association professionnelle des producteurs de cultures commerciales de la Beauce (APPCCB) tiendra au Journel de Saint-Joseph un colloque sur les bioénergies le 16 janvier prochain pour mieux informer les producteurs des impacts et des opportunités à saisir par le développement de ce secteur.

Selon Mario Rodrigue de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles et secrétaire de l’Association, d’ici quelques années la région pourrait utiliser ses sols pour produire des bioénergies et ainsi augmenter les revenus des producteurs agricoles. « Ça bouge beaucoup dans ce secteur. Plus le prix de l’énergie ira en augmentant, plus les pays voudront être moins dépendant (du pétrole), plus ce secteur prendra de l’importance », croit-il. En Allemagne, certaines fermes laitières gagnent des revenus supérieurs à produire de l’énergie de leurs plantes que de leur production laitière ajoute ce dernier.

La bioénergie ne se limite pas à la production d’éthanol ou de biodiesel, elle comprend aussi la production de biomasse telle les granules et d’éthanol cellulosique à partir de résidus de production. Le développement des bioénergies par la biomasse peut constituer une utilisation optimale de la ressource selon M. Rodrigue. L’agriculture peut servir en premier lieu de nourrir l’être humain, et ses résidus peuvent ensuite être transformés en énergie pour une utilisation optimale de la ressource.

Selon le secrétaire de l’APCCB, le colloque donne aussi l’occasion à divers intervenants d’insister sur la préservation des sols en cultures et de faire un lien avec la production des bioénergies comme utilisation potentielle dans un avenir rapproché. De plus, cela permettra de mettre en lumière une étude réalisée par l’Association sur les facteurs de réussite pour la production de biodiesel par la biomasse en 2007. Cette dernière étude sera livrée par le Jean-Yves Caron du Groupe Dancause vers 11h30.

Déroulement de la Journée
Le président de l’Association, Gaston Roy ouvrira le colloque dès 9h45. Il sera suivi dès 10h par Benoit Pelletier de la Filière agro-industrielle. Cette filière sert de maillage entre la recherche universitaire, les producteurs agricoles et les besoins du secteur. La Filière permet de panifier des développements potentiels de l’écoressource.

Dès 10h45, Alain Tremblay du centre collégial de transfert de technologie en oléochimie industrielle Oléotek, du Cégep de Thetford-Mines parlera du marché des huiles. La recherche qu’effectue ce centre vise à améliorer ou à développer de nouveaux produits industriels dérivés de l’oléochimie ou des procédés en usage dans ce secteur.

Après le dîner et la divulgation de l’étude sur le biodiesel, Jean-Pierre Dansereau de la Fédération des producteurs de Bois du Québec prendra le plancher pour discuter des perspectives d’avenir de la bioénergie et foresterie familiale. Il traitera alors des conditions à rencontrer pour le secteur de la bioénergie offre des marchés aux producteurs de bois de la forêt privée. Sa conférence aura lieu vers les 13h30.

Cultures énergétiques
À 14h15, Bernard Saucier du MAPAQ présentera les résultats d’un projet mené de production de panic érigé et d’alpiste roseau. Le panic érigé peut servir à la fabrication de granules pour la combustion. Un projet d’usine a d’ailleurs été élaboré dans la région de Valleyfield. De plus, le panic érigé se récolte au début du printemps avec les mêmes équipements que le foin. « Il y a un potentiel énergétique et de litière. Les hausses du coût de l’énergie font en sorte que d’acheter des copeaux pour litière à animaux est onéreux. Le panic érigé a un bel avenir à moyen terme », explique M. Rodrigue.

Valoriser les biomasses
En lever de rideau, la compagnie Énerblock de Saint-Gilles expliquera son projet de granulation par la valorisation de biomasse agricole. Le projet vise l’acquisition d’équipements pour la création d’une usine de fabrication de granules énergétiques composées de bois et de biomasse. Le montant total des investissements s’élève à plus de 1,6 M$. En novembre dernier, le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, a d’ailleurs consenti une subvention de 100 000 $ à cette compagnie. La fabrication de granules énergétiques à partir de biomasse permet la récupération de déchets végétaux normalement destinés à l’enfouissement s’inscrit clairement dans une approche de développement durable. L’entreprise est à l’instar d’un brevet présentement

Lors de la clôture du colloque, soit à compter de 16h, un point de presse aura lieu avec les conférenciers Bernard Saucier, Jean-Pierre Dansereau et Alain Tremblay.

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